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EMI / NDE - FAUX DEPART : L'INTERVIEW

Publié le par Galaxien

Interview suite au documentaire Faux Départ (1h04) sur les Expériences de Mort Imminente, avec Sonia Barkallah, la réalisatrice, en vidéo conférence, qui revient sur l'expérience personnelle de la réalisatrice et sur son film.

 

Trente années se sont écoulées depuis que le Dr. Raymond Moody a recueilli les premiers témoignages de ceux qui ont frôlé la mort. Ils sont des millions à travers le monde à nous raconter la même histoire troublante, comme la sensation de se détacher de son corps, assister à sa propre réanimation, entendre les chirurgiens parler entre eux, puis traverser un tunnel au bout duquel se trouve une extraordinaire lumière.
Cette expérience a bouleversé leur vie, au point qu'ils ne craignent plus la mort.


Interview de Sonia Barkallah : Comment est né le projet de Faux Départ ?
S. B. : J’ai vu en 1999 le film documentaire réalisé à partir du livre de Raymond Moody, "La vie après la vie". J’ai eu un choc et cela m’a rappelé des expériences que j’avais vécues étant plus jeune ainsi que certaines lectures puisque j’avais découvert le livre de Moody à l’âge de 11 ans. Mais en voyant le film, j’ai réalisé à quel point ces témoignages avait un effet presque thérapeutique sur moi, car je me posais beaucoup de question sur la vie et la mort.
La décision a germé en moi, il fallait que je réalise un film pour faire connaître au plus grand nombre ces expériences extraordinaires qui transforment la vie de ceux qui les vivent, mais aussi de ceux qui les étudient.


Pourquoi avoir organisé le colloque de Martigues en juin 2006 avant de faire votre film ?
S. B. : En fait, lorsque j’ai débuté mon enquête pour le film en 2002, j’ai rencontré plusieurs témoins, médecins et chercheurs qui s’intéressaient au sujet et j’ai constaté à quel point ces derniers étaient isolés les uns des autres. Ils travaillaient chacun dans leur coin, au sein d’associations différentes, et en plus ils étaient trop peu nombreux à se pencher sur ce sujet. J’ai constaté qu'il existait un déficit majeur d’information à la fois au sein du grand public et de la communauté médicale et scientifique. C’est pourquoi j’ai pris l’initiative d’organiser un colloque international qui réunirait les principaux chercheurs sur ce thème autour de la figure emblématique qu’est Raymond Moody. De plus, réunir tous ces chercheurs en un seul lieu me permettait de les avoir sous la main pour mon film !


Le succès du colloque semble avoir dépassé vos espérances ?
S. B. : C’est vrai, car nous avons réuni plus de 2000 personnes qui ont fait le déplacement depuis la France entière mais aussi de l’étranger, alors que nous n’avions pas les moyens de communiquer dans la grande presse pour annoncer l’événement. Tout s’est fait grâce à internet et quelques médias comme Sud Radio qui nous ont soutenus. Le colloque a permis de montrer que le sujet était sérieux, loin du "paranormal", et que les chercheurs qui travaillaient dessus étaient des scientifiques tout à fait rigoureux. Nous avons aussi constaté que de nombreux professionnels de santé s’y intéressaient mais n’osaient pas en parler car ce sujet est encore tabou, puisqu'il touche à nos représentations de la mort, et donc à des questions spirituelles.
En fait, en modifiant notre conception de la mort, c’est un sujet qui nous parle surtout de la vie, et de la conscience, qui est une grande question scientifique aujourd’hui.


Quelles ont été les retombées du colloque de Martigues ?
S. B. : Il y a eu une importante couverture médiatique internationale car l’AFP a consacré deux dépêches au colloque, des dizaines d’articles dans de nombreux pays, un reportage au journal de 20h de France 2, etc. Tout cela a permis de crédibiliser le sujet et de montrer qu'il fallait poursuivre la recherche. C’est d’ailleurs mon objectif principal car les réponses ne peuvent venir que du côté de la science, même s’il s’agit aussi de questions spirituelles et philosophiques.
Après le colloque, j’ai donc décidé de poursuivre mon enquête pour le film en rencontrant d’autres chercheurs, y compris ceux qui se montrent sceptiques sur l’hypothèse d’une délocalisation et d’une survie de la conscience.


Un film très attendu, notamment par ceux qui étaient à Martigues. Pourquoi la finalisation a-t-elle pris du temps ?
S. B. : J’aurai dû terminer mon film en 2008, date du premier montage. J’ai fait toute la post-production à Montréal mais mon inexpérience, car c’est mon premier documentaire, a fait que je n’avais pas tous les éléments ni le financement pour le terminer. J’ai alors rencontré d’autres témoins comme Irène Badini, une personne non-voyante lors de son expérience et qui a vu deux jeunes internes lui dérober ses bijoux au cours d’un examen médical. Puis j’ai aussi fait la connaissance du Dr. Jean-Pierre Postel, anesthésiste-réanimateur. Enfin, j’ai intégré dans mon film des animations 3D car "Faux Départ" présente des tentatives de modélisation pour les hypothèses de délocalisation de la conscience, dans un objectif pédagogique. J’ajoute que les chaînes de TV auxquelles j’ai proposé le film ont tardé à me donner une réponse. Cela m’a valu des déboires financiers importants, mais aujourd’hui des solutions ont été trouvées.
(s17production.com/fr/Faux-depart)


- L'interview de Philippe Turpin :
s17production.com/fr/presse


- Le documentaire Faux Départ :

Enquête sur les Expériences de Mort Imminente



- Voir aussi :

AUX FRONTIÈRES DE LA VIE - NDE : Ils sont revenus de la mort

Dr. RAYMOND MOODY : "La Vie après la Vie"

LES PREUVES SCIENTIFIQUES DE LA VIE APRES LA MORT - NDE

L'APRES VIE EXISTE : Interview du Dr. Jean-Jacques Charbonier

EMI-NDE : Voyage dans l'au-delà

LE COMMUN DES MORTELS : Expérience de mort imminente

Publié dans Interview - Débat

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