MÉDIUMS, TCI : COMMUNICATION AVEC L'AU-DELÀ
Au-Delà de notre vue, La communication avec l'Au-Delà, deuxième partie, est un documentaire (0h54) qui tente de répondre aux questions telles que : Notre esprit peut-il survivre à la mort, que se passe-t-il après, où allons-nous, des êtres qui nous étaient chers peuvent-ils toujours nous voir et nous ressentir après leur décès, et quels sont leurs messages ? Des médiums, le Prêtre François Brune et d'autres personnalités, répondent à ces questions. La Transcommunication Instrumentale est également évoquée comme moyen de communication avec les défunts.
La médiumnité fait partie de la nature humaine et plus précisément de son psychisme. Dans l’usage, ont appel médium les personnes susceptibles de produire des phénomènes d’une certaine intensité. Par les messages qu’ils délivrent, les médiums accompagnent la traversée du deuil et les questionnements existentiels. Ils disent entendre des messages des défunts ou recevoir des informations en écriture automatique…
Tout médium souligne être un canal, "une antenne entre le monde physique et le monde spirituel", témoigne Jean-Marie Le Gall. La médiumnité permettrait-elle de se connecter à un champ de conscience universel, une immense base de données invisible, ou à des défunts ? Les médiums s’accordent à dire que nous aurions tous, plus ou moins, cette capacité, mais que seuls certains la développent. L’intuition nous est familière, or, ce sont les mêmes capteurs, expliquent-ils. "Tout le monde peut jouer du piano, mais tout le monde ne sera pas Mozart", illustre Dominique Vallée.
Henry Vignaud est médium reconnu. Sans doute l’un des plus célèbres de France. Il exerce cette profession depuis plus de 20 ans, avec rigueur, une très grande honnêteté, et beaucoup de sensibilité. Ce qui caractérise Henry Vignaud, c’est que même l’esprit du plus cartésien ne peut manquer d’être fortement troublé par la précision et la pertinence des détails qu’il perçoit depuis l’Au-Delà.
Henry a accepté d’être "testé" à plusieurs reprises et notamment par Stéphane Allix, fondateur de l’INREES, dans le cadre de l’écriture de son livre "La mort n’est pas une terre étrangère", paru chez Albin Michel et dans le cadre des documentaires Enquêtes Extraordinaires, forts interressants, en liens ci-dessous.
Des flashs, des vibrations, des odeurs… "Le contact médiumnique est une communication sensorielle", explique Olivier Chambon, psychiatre. "Les médiums auraient un contact auditif, ils entendent une voix, des ambiances sonores, tactile, ils sentent une présence, des vibrations, un courant d’air, visuel, ils voient des flashs, des images fixes, des microfilms, ou encore olfactif, ils sont envahis par l’odeur d’une eau de toilette, de tabac, de sous-bois…, précise t-il"
Parfois, le défunt se mettrait dans la peau du médium, le faisant écrire ou parler à sa place pour délivrer son message. A notre époque, il utiliserait même les moyens modernes comme un ordinateur ou un magnétophone, ce que l’on appelle la Transcommunication Instrumentale, nommé TCI. Serions-nous tous capables de communiquer avec les morts ?
Ces contacts spontanés que vous et moi pourrions vivre un jour pourraient-ils être le fruit de notre imagination ? Pour Olivier Chambon : "Il y a trop de facteurs communs dans les témoignages pour qu’ils soient de l’ordre de la projection, du fantasme ou de l’hallucination". Dans les maisons de retraite, où lesdits témoignages sont nombreux, les médecins n’ont pas été à même d’éclairer le phénomène en mettant en cause telle médication ou telle dégénérescence du cerveau à l’approche de la mort.
Les résultats obtenus par celles et ceux qui s’intéressent à la médiumnité ne peuvent s’expliquer que par un contact entre un individu et un défunt. "Ce qui n’exclut pas que certains racontent n’importe quoi !" prévient Stéphane Allix. C’est là la limite, voire le danger, que sous-tend la médiumnité. La vigilance s’impose. Les personnes fragiles ne sont pas à l’abri d’un charlatan, et les personnes endeuillées peuvent tomber dans une forme de dépendance en voulant compenser la perte d’un être cher par une relation éternelle.
D’après les spécialistes, les bons médiums sont ceux qui conservent une posture bienveillante, une posture que nous aussi, peut-être, devrions développer vis-à-vis de celles/ceux qui se disent intermédiaires...
La Transcommunication Instrumentale, ou TCI., est le nom donné par le professeur Ernst Senkowski, physicien allemand, pour la technique de contact avec les esprits. Elle permet l'enregistrement des voix de l'Au-Delà par le truchement d'un magnétophone, par l’intermédiaire d’outils modernes tels que les télévisions, les dictaphones, les téléphones, et d'un micro extérieur. Les prémices du phénomène remontent aux années 1950 avec principalement le Suédois Friedrich Jurgenson, qui découvrit ce moyen de contact sans l'avoir cherché le 12 juin 1959. Il faut arriver en 1979, avec Monique Simonet, pour que la France s'intéresse à la Transcommunication.
Interpeler l'Au-Delà comporte des dangers qu'il serait inconsidéré de négliger. Nous comparons la Transcommunication, comme toutes formes de contacts avec l'Invisible, à un médicament. Comme lui, elle peut soulager et même guérir, mais avant de l'utiliser, il faut lire attentivement les effets très indésirables. Notre société, évoluant, arrivera un jour à conférer ses directives avec l’évidence de notre survivance, mais pour le moment, la TCI est un terrain riche mais en friche, une sorte de terre non cultivée, que tous nous pouvons fertiliser, mais avec prudence...
S’il existe un spécialiste en matière de Transcommunication Instrumentale reconnu dans le monde entier, c’est bien le Père François Brune, un prêtre catholique français. Il est l'auteur de nombreux ouvrages concernant la théologie, la spiritualité, la vie après la mort et le paranormal, en rapport avec la foi catholique.
Concernant les contacts avec l'au-delà, François Brune affirme ne pas ignorer l’existence de nombreux charlatans, les risques de malentendus et de mauvaises interprétations, le danger d’addiction, provoqués par la pratique.
Pour le Père François Brune, ce qui peut poser problème, ce n’est pas l’existence de communications ou leur légitimité, mais leur contenu qui doit donner lieu à un discernement. Bien souvent, ces communications sont décevantes et pauvres en contenu. Les décédés semblent n'avoir d'autre préoccupation que celle de se faire reconnaître par leurs proches. Parfois, le refus de répondre aux questions posées par les vivants suggère que ces communications sont permises par des instances supérieures et restent sous leur contrôle. François Brune met en cause non pas tant la sincérité des récepteurs des messages venus de l'Au-Delà, mais celle des émetteurs, car des défunts spirituellement peu évolués ou malintentionnés peuvent continuer à diffuser les croyances qui étaient les leurs en ce monde et donnent de l’importance à leurs communications en prenant des noms prestigieux comme par exemple ceux d’Albert Einstein ou de Padre Pio... Comme sur la Terre, il faut faire face à un déferlement d'informations vraies ou fausses, et c’est à chacun de faire preuve de discernement.
Le Père Brune considère que la théologie doit s'appuyer sur les découvertes scientifiques pour comprendre le sens de la création des mondes visibles et invisibles. Il adhère aux théories du physicien Emmanuel Ransford, qui formule l'idée de la fin de l’opposition entre esprit et matière, en incluant l’esprit dans la matière avec le concept de psychomatière.
S'appuyant sur les recherches de ceux qui ont étudié les expériences aux frontières de la mort comme le docteur Jean-Jacques Charbonier, le Père Brune en arrive à la conclusion que le cerveau n'est qu'un émetteur/récepteur comme un poste de radio. Lorsqu'un poste de radio est abîmé, il ne peut plus transmettre la musique mais l'orchestre continue de jouer. Pour le Père Brune, le cerveau ne produit pas la pensée, il ne fait que la transmettre.
Il s'est aussi appuyé sur les travaux du docteur Melvin L. Morse, spécialiste des expériences de mort imminente chez les enfants et considéré par ses pairs comme l'un des meilleurs médecins américains. Ce dernier, avec des spécialistes de physique théorique du laboratoire de Los Alamos et du National Institute of Discovery Science, en est arrivé à la conclusion que les énergies dégagées sous forme de pensée ne disparaissent pas, mais survivent quelque part dans la Nature. Le Père Brune pense qu'il y a une convergence entre foi et sciences, mais davantage avec les sciences réputées dures, à savoir physique, astrophysique, cosmologie, qu'avec la biologie.
Aujourd’hui, le père Brune habite un appartement au 6ème étage d’un immeuble parisien, âgé de 83 ans, et il estime avoir fait son temps. La mort ne lui fait pas peur, il dit d’ailleurs à ce sujet que ce jour sera le plus beau jour de sa vie. Sur son bureau, est posée une enveloppe sur laquelle est notée : "A expédier après ma mort pour informer quelques amis de mon changement d’adresse…!" Renseignez-vous sur cet homme hors du commun.
- Intervenants : Christine André, Père François Brune, Eve, témoin, Jacques Blanc-Garin et Monique Blanc-Garin, Michel Hocq, Emmanuel Page, Reynald Roussel et Henry Vignaud, médiums.
- Au-Delà de notre vue, première partie :
LES EXPERIENCES DE MORT IMMINENTE
- Voir aussi :
MÉDIUMS : Ils reçoivent des signes de l'au-delà
ILS COMMUNIQUENT AVEC LES MORTS
DONS SPIRITUELS - VIES PARALLÈLES
QUAND LES MORTS ENTRENT EN CONTACT
LES DIMENSIONS DU DEUIL - INREES
ENQUÊTES EXTRAORDINAIRES - De Stéphane Allix
LES PREUVES SCIENTIFIQUES DE LA VIE APRES LA MORT
L'APRES VIE EXISTE : Interview du Dr. Jean-Jacques Charbonier