U.S.A ET CONFLITS : Le nerf de la guerre
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Film documentaire d’investigation (1h37) sélectionné au Festival de Sundance en 2005. Evitant de tomber dans la polémique, Le nerf de la guerre, cherche à savoir pourquoi les Etats-Unis s’en vont en guerre.
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En 1961, lors de son discours d’adieu, Dwight David Eisenhower, surnommé "Ike", chef d'État-Major général des Forces Armées des États-Unis, commandant suprême des forces alliées en Europe et le 34e président des États-Unis, met en garde son successeur et la nation américaine contre le pouvoir croissant des militaires, et les liens étroits qu’ils entretiennent avec les fabricants d’armes. Cela n’empêche pas chercheurs, militaires et industriels de continuer à élaborer des armes toujours plus sophistiquées.
En 1961, lors de son discours d’adieu, Dwight David Eisenhower, surnommé "Ike", chef d'État-Major général des Forces Armées des États-Unis, commandant suprême des forces alliées en Europe et le 34e président des États-Unis, met en garde son successeur et la nation américaine contre le pouvoir croissant des militaires, et les liens étroits qu’ils entretiennent avec les fabricants d’armes. Cela n’empêche pas chercheurs, militaires et industriels de continuer à élaborer des armes toujours plus sophistiquées.
Quarante ans plus tard, le complexe militaro-industriel américain semble tout-puissant. Il a joué un rôle essentiel dans le déclenchement de la guerre en Irak. Il faut dire qu’un tel conflit permet d’expérimenter de nouvelles armes, de nouvelles techniques.
L’offensive américaine a ainsi été l’occasion de tester une toute nouvelle bombe anti-bunker, mais la puissance du complexe militaro-industriel américain se manifeste aussi à travers la présence sur le terrain de milliers de “privés”. Certes, la guerre en Irak est menée par une armée de métier, mais elle est assistée par d’autres forces plus ou moins bien identifiées, nébuleuse d’agents de sécurité et de mercenaires recrutés par des sociétés privées.
Ainsi, tous les tortionnaires de la prison d’Abou Ghraïb n’appartenaient pas à la police militaire, certains avaient été engagés par une entreprise spécialisée dans les interrogatoires de prisonniers.
Pour comprendre comment fonctionne la grande famille militaire américaine, Eugene Jarecki, le producteur, a interrogé de très nombreuses personnes, parmi lesquelles les “faucons” Richard Perle et William Kristol, l’ancien responsable de la CIA Chalmer Johnson, le journaliste de CBS Dan Rather, le fils du président Eisenhower et l’écrivain et critique Gore Vidal.
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