DESERTIFICATION EN EUROPE : Il reste la mer a boire
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Désertification en Europe : La mer à boire (0h43), est un documentaire qui laisse penser qu'à plus ou moins brève échéance, l’Europe ne sera pas épargnée par les difficultés d’approvisionnement en eau. Quelles peuvent être les solutions ?
Selon la Commission européenne de l’environnement, le manque d’eau touche déjà plus d’un cinquième des habitants de l’Union, et les solutions se font attendre.
À Barcelone, l’usine de désalinisation qui doit approvisionner la ville et sa région en eau douce c'est longtemps faite attendre. Jusque là, c’est du sud du pays, connu pour son extrême sécheresse, d'où est venu le salut, puisque la plus grande installation européenne de désalinisation se trouve à Almería, mais cette technologie est très coûteuse.
Cependant, il existe une alternative qui consiste à utiliser l’eau douce en provenance de sources qui jaillissent des fonds marins, particulièrement nombreuses en Méditerranée. Elles permettraient d’approvisionner en eau potable jusqu’à 300 millions de personnes, mais les méthodes d’exploitation ne sont pas encore déterminées. En effet, doit-on forer en mer et amener l’eau par pipe-line jusqu’à la côte, ou doit-on au contraire récupérer ces réserves du continent avant qu’elles ne s’écoulent dans la mer ?
Dans les Bouches-du-Rhône, en France, Port-Miou possède ce type de source, que la Société des eaux de Marseille hésite pourtant à exploiter.
Une chose est quasiment certaine, la bataille de l’eau ne fait que commencer...
Voir aussi :
Selon la Commission européenne de l’environnement, le manque d’eau touche déjà plus d’un cinquième des habitants de l’Union, et les solutions se font attendre.
À Barcelone, l’usine de désalinisation qui doit approvisionner la ville et sa région en eau douce c'est longtemps faite attendre. Jusque là, c’est du sud du pays, connu pour son extrême sécheresse, d'où est venu le salut, puisque la plus grande installation européenne de désalinisation se trouve à Almería, mais cette technologie est très coûteuse.
Cependant, il existe une alternative qui consiste à utiliser l’eau douce en provenance de sources qui jaillissent des fonds marins, particulièrement nombreuses en Méditerranée. Elles permettraient d’approvisionner en eau potable jusqu’à 300 millions de personnes, mais les méthodes d’exploitation ne sont pas encore déterminées. En effet, doit-on forer en mer et amener l’eau par pipe-line jusqu’à la côte, ou doit-on au contraire récupérer ces réserves du continent avant qu’elles ne s’écoulent dans la mer ?
Dans les Bouches-du-Rhône, en France, Port-Miou possède ce type de source, que la Société des eaux de Marseille hésite pourtant à exploiter.
Une chose est quasiment certaine, la bataille de l’eau ne fait que commencer...
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