LES SECRETS DU DISQUE CELESTE DE NEBRA

Publié le par Galaxien

Documentaire sur le disque céleste de Nebra (0h29), diffusé par la BBC, qui est certainement l’une des plus fameuses découvertes archéologiques d’Allemagne, et qui prouverait que les européens de cette époque avaient des connaissances astrologiques, géographiques et mathématiques.

 

Le disque de Nebra est un disque de bronze pesant à peu près 2 kg et d'environ 30 cm de diamètre.
Ce disque a été enterré il y a 3 600 ans au sommet du Mittelberg près de Nebra, avec des épées d‘apparat, des bijoux et d‘autres objets. On peut y observer des points supposés être des étoiles, le Soleil ou une pleine Lune selon les chercheurs, ainsi qu’un croissant de Lune.

En juillet 1999, des fouilleurs apparemment clandestins, ont découvert ce disque à Nebra-sur-Unstrut en Saxe-Anhalt (Allemagne), sur un site riche en objets de l'âge du Bronze.

En février 2001, l'archéologue allemand Harald Meller, entend parler de cet objet mis en vente sur le marché noir, et alerte la police.
Une fois retrouvé, l’archéologue examinera le disque, concluant qu'il s'agirait d'une représentation du ciel pour un observateur se situant en Allemagne à l'apparition des Pléiades il y a 3 600 ans. On y retrouve un arc de 82 degrés représentant l'écart entre les points de l'horizon où le soleil se lève (ou se couche) aux solstices d'été et d'hiver. La valeur de cet angle correspond bien à la latitude du lieu de la découverte.
Wolfart Schlosser, quand à lui, considère ce disque comme un calendrier agricole destiné à repérer le début et la fin des travaux des champs dans l'Allemagne de l'âge du bronze. Il se base sur le fait c'était utilisé dans d'autres sociétés passés.

Bien évidemment, cette découverte suscite de nombreuses questions. La réalisation d’un tel calendrier réclame de bonnes connaissances astronomiques, or, à cette époque, nos ancêtres n’étaient pas sensés observer la voûte céleste, ni établir de savants calculs.

L’authenticité du disque a été remise en cause par Peter Schauer, un archéologue de l’Université de Ratisbonne.
Il estime que la patine verte qui recouvre l’objet, a été recréée artificiellement dans un atelier en utilisant de l’acide, de l’urine et une lampe à souder, et que l’indentation sur les bords du disque n’ait pas été faite avec de l’outillage de l’Âge du Bronze.
D’autres experts rejettent ses allégations, dont le Professeur Josef Riederer, qui a déclaré au Tribunal que « l’examen de la patine confirmait bien son anciennetée ».
Des analyses chimiques ont révélé que le disque provenait bien du site de Nebra, cependant, l’enquête continue.

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