DE GAULLE : LE DERNIER DES GÉANTS
De Gaulle : Le dernier des géants, est un documentaire (1h36) de l'émission Secrets d'Histoire, qui dresse le portrait et la vie du Général de Gaulle, sans qui la France ne serait pas la même aujourd'hui. Homme libre de toute ambition personnelle, mais constamment préoccupé et animé par la passion de son pays, pour qui l'intérêt de la nation était en lui. Pour la France qu'il aimait, il aura donné toute son énergie pour la rendre fière d'elle, libre, indépendante et influente. C'était un chef d'état pragmatique, visionnaire, à qui la France doit beaucoup. Des proches, des historiens et des journalistes témoignent.
C’est la découverte d’un Charles de Gaulle inédit et intime que Stéphane Bern présente, l’homme du coup d’éclat permanent, en passant par le mari et le père dévoué, qui a fait avec Yvonne de Gaulle de sa modeste maison de Colombey les Deux Églises l’instrument et le symbole de la réconciliation franco-allemande en invitant le chancelier Adenauer à séjourner à la Boisserie.
Homme providentiel pour certains, autocrate mégalomane pour d’autres, le Général de Gaulle a marqué l’histoire du XXe siècle de son empreinte comme peut-être aucun autre dirigeant français dans l’histoire. Saint-Cyrien indiscipliné, il devient militaire de carrière et très vite héros de la guerre 1914-18. Blessé à plusieurs reprises, il s’évade et sera déclaré mort sur le champ d’honneur le 7 mai 1916. Son supérieur, un certain général Philippe Pétain, écrit : "Est tombé dans la mêlée. Officier hors de pair à tous égards".
Il a bousculé tous les codes de la communication politique comme nul autre chef d’État contemporain tout en dominant la scène internationale, acclamé de la Russie au Mexique en passant par les États-Unis, le Canada, l’Allemagne ou la Turquie. Mais c’est aussi un bulldozer politique qui a bouleversé les règles et les alliances diplomatiques pour le seul bénéfice de celle qui aime par dessus tout : La France.
Né à Lille le 22 novembre 1890, Charles de Gaulle choisit la carrière militaire et Saint Cyr. Il est blessé à trois reprises et fait prisonnier durant la Première Guerre mondiale. En 1921, il épouse Yvonne Vendroux avec laquelle il aura 3 enfants : Philippe, Elisabeth et Anne. Officier instructeur et d’active de 1919 à 1940, il développe, à travers une série d'ouvrages, ses théories militaires sur la nécessité d'un corps de blindés et la création d'une armée de métier. A la tête de ses chars, le colonel de Gaulle prend part à la campagne de France de mai-juin 1940. Promu général de brigade, il est nommé le 6 juin 1940 sous-secrétaire d'Etat à la Guerre et à la Défense nationale dans le gouvernement Reynaud.
Charles de Gaulle était, depuis son exil à Londres, le chef de la Résistance à l'occupation allemande de la "France libre" pendant la Seconde Guerre mondiale, puis devint président de la République de 1958 à 1969.
Alors que le maréchal Pétain demande aux français de "cesser le combat" et négocie avec l'ennemi un armistice, le Général de Gaulle lance le 18 juin 1940 depuis Londres, sur les ondes de la BBC, son célèbre appel. Il y exhorte les français à continuer le combat car "la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre". La France libre est née.
Le Général de Gaulle entend maintenir la France dans la guerre aux côtés des Alliés, et ce, sur tous les fronts avec les Forces Françaises Libres, FFL. Il parvient progressivement à rallier sous son autorité les mouvements de résistance intérieure et à imposer la légitimité de la France libre aux Alliés. À la Libération, président du gouvernement provisoire, il restaure la République et pose les fondements d’une France nouvelle.
À partir de 1942, les relations sont devenues plus étroites entre la France Libre et la Résistance intérieure. De Gaulle charge Jean Moulin d'organiser en France le Conseil National de la Résistance dans lequel toutes les tendances des partis politiques, des syndicats et des mouvements de résistance, doivent être représentées, afin de coordonner la lutte contre l'occupant et contre Vichy, en vue de libérer le territoire national. Il en va aussi de l'unité nationale face aux alliés lors de la Libération.
De Gaulle se heurte aux Alliés qui ne le reconnaissent pas comme le représentant légitime de la France malgré toutes les assurances qu'il a pu donner et celles de son entourage. Ce n'est que le 23 octobre 1944, trois mois après la libération de Paris, que le GPRF est reconnu par les trois grands : États-Unis, Union soviétique et Grande-Bretagne. Le Général avait toujours affirmé que le choix des français se ferait librement et démocratiquement après la libération du territoire. Plusieurs ordonnances sur l'organisation des pouvoirs publics et sur le rétablissement de la légalité républicaine préparées en cette année 1944 traduisent la réalité démocratique du pouvoir du chef des français libres.
Le 8 mai 1945, comme l'avait voulu cinq ans plus tôt le Général, la France est présente à la table de la Victoire. Il assure le retour à l'ordre républicain et pose les fondations d'une "France nouvelle". La fermeté et la rapidité avec lesquelles il a rétabli l'autorité d'un gouvernement national permet d'éviter la mise en place de l'AMGOT, Allied Military Government for Occupied Territories, prévu par les américains, qui aurait fait de la France libérée un État administré et occupé par les vainqueurs.
Président du Gouvernement provisoire, mais en désaccord avec l'Assemblée constituante élue en octobre 1945 sur la conception de l'État et le rôle des partis, le Général remet sa démission sur la question des crédits militaires au président de l'Assemblée nationale, Felix Gouin, le 20 janvier 1946. Il a rempli la mission qu'il s'était donnée le 18 juin 1940, libérer le territoire, restaurer la République, organiser des élections libres et démocratiques, et entreprendre la modernisation économique et sociale.
En mai 1968, à Paris, la jeunesse occidentale se révolte, le quartier latin est le théâtre de durs affrontements, alors que la contestation gagne progressivement tous les secteurs d’activité du pays. La France est paralysée. La crise de mai 1968, flambée sociale et culturelle, lui paraît fournir l'occasion de concrétiser sa grande idée de participation. Il propose, en avril 1969, un référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat. Le "non" l'emporte, le Général de Gaulle remet alors immédiatement sa démission. Il se retire définitivement de la vie politique. Le 9 novembre 1970, Charles de Gaulle s'éteint à Colombey les Deux Églises, où il est enterré.
(charles-de-gaulle.org/)
S’il est un secret bien gardé en France, c’est celui de la sanglante guerre que les services secrets anglo-saxons ont conduit durant soixante ans à Paris pour maîtriser la vie politique nationale. Bien avant que ne soit révélée publiquement l’existence des armées secrètes de l’OTAN, de Gaulle avait envié les États-Unis en considérant sa position isolée en Europe de l’Ouest et avait dans le même temps cultivé une certaine méfiance à l’égard de la CIA, qu’il soupçonnait de recourir à la manipulation et à des opérations de guerre clandestines.
En accédant au pouvoir, le Général avait affirmé son intention de faire appliquer sa politique étrangère uniquement par ses diplomates et non par des "services secrets irresponsables", qui avaient d’ailleurs reçu l’ordre de couper les ponts avec la CIA de laquelle dépendait une bonne partie de leurs activités de renseignement. Pour lui, "l’État français était assailli par des forces occultes. Qui en était responsable ? Sûrement la CIA", pensait-il.
Les émeutes étudiantes de mai 1968 constituaient le champ d’action typique du réseau “Gladio”. La commission parlementaire réunie pour enquêter sur le SAC avait découvert que le Service avait enregistré des effectifs records durant les troubles de mai 68, avec pas moins de 30.000 membres.
Certains gaullistes mentionnèrent d’autres subversions en mai 68, évoquant l’implication du Mossad israëlien, et de la CIA à cause du gaullisme qui avait sorti la France de l’OTAN et qui ne voulait pas de l'emprise du dollar. Une des personnalités clés de mai 68, Daniel Cohn-Bendit, déclare en juin à Hervé Bourges : "Il semble que la CIA se soit intéressée à nous ces derniers temps. Certains journaux et associations américaines, filiales et intermédiaires de la CIA, nous ont proposé des sommes importantes…"
La dernière véritable barrière, le Général de Gaulle, étant tombée, le démantèlement de la France pouvait commencer, financièrement, géopolitiquement, militairement, religieusement. Le pays commençât à s'endetter avec la loi Pompidou-Rotschild de 1973 devenu Traité de Maastrich, les frontières perdirent leur sens, notre monnaie remplacée, nos institutions et nos entreprises ravagées...
Histoire du Général Charles de Gaulle
Quelques citations du Général de Gaulle :
"La France ne peut être la France sans la grandeur." "Quoi qu'il arrive, la flamme de la Résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas." "Il n'y a pas de raison pour la France, et je suggérais même pour le Royaume-Uni, de ruiner ses relations avec les Arabes, sous prétexte que l'opinion publique éprouve des sympathies superficielles pour Israël, parce que c'est un petit pays avec une histoire malheureuse !" "Les Etats n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts." "Comme un homme politique ne croit jamais ce qu'il dit, il est tout étonné quand il est cru sur parole." "La France et les français sont, pieds et poings liés, livrés à l'ennemi, mais innombrables sont chez nous les hommes, les femmes, les jeunes gens, les enfants qui ne s'y résignent pas, qui ne l'admettront pas, qui n'en veulent pas." "Soyons fermes, purs et fidèles. Au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." ...
Sur la commémoration du débarquement le 6 juin 1944 : "Cela a été l’affaire des anglo-saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Ils avaient préparé leur AMGOT qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis ! C’est exactement ce qui se serait passé si je n’avais pas imposé, oui imposé, mes commissaires de la République, mes préfets, mes sous-préfets, mes comités de libération ! Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! Et puis, ça contribuerait à faire croire que, si nous avons été libérés, nous ne le devons qu’aux américains. Ça reviendrait à tenir la Résistance pour nulle et non avenue. Notre défaitisme naturel n’a que trop tendance à adopter ces vues. Il ne faut pas y céder !"
"De Gaulle, dites-vous bien que quand nous aurons à choisir entre les français et les américains, nous préférerons toujours les américains !", dit Winston Churchill.
- Voir aussi :
L'AMÉRIQUE CONTRE DE GAULLE - HISTOIRE SECRÈTE
GÉNÉRAL DE GAULLE, 1940-1944, L'HOMME DU DESTIN
LA RÉSISTANCE FRANÇAISE : Vivre libre ou mourir
LES COMBATTANTS DE L'OMBRE : La Résistance
LA LIBÉRATION DE PARIS EN 1944
OPÉRATION OVERLORD : Le D-Day du débarquement en Normandie
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