EN QUÊTE D'OVNI
En quête d'OVNI, est un documentaire (0h51) qui recueille des témoignages et observations d'Objets Volants Non Identifiés, avec la participation de Jacques Patenet, du GEIPAN, et ses explications sur des affaires de Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés, qu'il nomme PAN.
Jacques Patenet s'exprime sur le sujet OVNI. Le phénomène OVNI n’est certes pas nouveau, mais il a pris une forte ampleur médiatique durant les dernières décennies, nourrissant les interrogations du grand public. La direction générale du CNES ouvre alors un service dédié à l’étude objective de ces phénomènes.
Après plus de 30 ans de collecte de témoignages et d’enquêtes sur le terrain, le Groupement pour l’Etude et l’Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés, le GEIPAN, a recueilli une importante masse de documents. Procès-verbaux de gendarmerie, rapports d’expertises, croquis réalisés par les témoins, mais aussi séquences vidéo et audio. Le GEIPAN publie ses archives sur Internet avec plus de 1 600 cas d’observations de ce qu'on préfère appeler PAN, pour Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés, qui y sont répertoriés.
Jacques Patenet travaille rigoureusement, il rétorque que le simple fait de qualifier ces phénomènes d’Objets Volant Non Identifiés, c’est déjà commencer à tordre les faits. "L’écrasante majorité des témoignages fait simplement état de phénomènes lumineux se déplaçant dans le ciel". Prétendre d’emblée qu'il s’agit objets, c’est comme le chat voulant attraper le rond de lumière d’une lampe de poche, s’exposer à bien des désillusions.
C’est pourquoi Jacques Patenet préfère parler de Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés. Certes, cela sonne moins bien qu’OVNI, mais c’est beaucoup plus juste. C’est d’ailleurs de ces PAN que le service de Jacques Patenet tire son nom, GEIPAN.
La création de l’ancêtre de ce service remonte à 1977. La direction générale du CNES a considéré qu'il était de sa responsabilité d’ouvrir un service, le GEPAN, sans "i" à l’époque, dédié à l’étude objective de ces phénomènes. À partir de 1988, ce service s’appellera SEPRA, Service d'Etude des Phénomènes de Rentrées Atmosphériques, avant de devenir GEIPAN, en 2005.
Aujourd’hui, le site Internet du GEIPAN met en ligne tous les témoignages qui lui ont été transmis de 1988 à nos jours. Peu à peu, la base de données remontera le temps et devrait arriver jusqu’en 1954, pour totaliser plusieurs milliers de témoignages recensés.
"Nous publierons absolument tous les documents en notre possession sur ces cas, à l’exception des bilans d’évaluation des témoins établis par des psychologues et relevant du secret médical, ainsi que tout élément permettant d’identifier les témoins, comme la loi nous y oblige." Jacques Patenet le certifie : "Aucun cas n’a été laissé de côté parce qu’il serait trop dérangeant pour une prétendue vérité officielle."
Parmi les milliers de cas d’observations publiés sur le site du GEIPAN, certains restent de véritables énigmes. Qu’ont vu les membres d’équipage d’un vol Air France en 1994 au-dessus de Paris, phénomène qui pour le coup méritait bien le nom d’OVNI, puisqu'il a été détecté simultanément par les radars du centre de commandement des opérations aériennes de Taverny ? Qu’est-ce qui a endommagé à distance les plantes d’un jardin de Provence en 1981 et laissé sur le sol des traces de ripage ? Qu'est-ce qui pesait suffisamment lourd pour avoir entamé des traverses de chemin de fer dans le nord de la France en 1954 ?
Jacques Patenet ne le sait pas, pour lui, c’est à la communauté scientifique de se saisir de la question. "Il faut absolument que les scientifiques acceptent de sortir le dossier OVNI du paranormal, c’est un sujet d’étude comme un autre. Au GEIPAN, nous récoltons régulièrement des observations avec des faits tangibles, des témoins de bonne foi, et nous essayons d’expliquer ce qui s’est passé, mais dans l’hypothèse où nous n’y parvenons pas, nous voudrions pouvoir interpeller les scientifiques et mettre à leur disposition nos rapports d’enquête afin qu'ils les étudient. Cet appel sera-t-il entendu ? C’est peu dire que la communauté scientifique est traditionnellement très réservée sur le sujet, tant il a été préempté par les illuminés de tout poil."
Les pouvoirs publics ont besoin de disposer d’un organisme officiel qui prend en compte ce phénomène, et peut dans la majorité des cas apporter une réponse aux observations du public. "Le grand danger, ce serait d’abandonner le terrain aux sectes et aux charlatans. Reste cependant une question de taille, le CNES est-il le seul mieux placé pour héberger la structure chargée d’étudier ces phénomènes ?" Jacques Patenet.
(science.gouv.fr/dossiers ovni)
- Voir aussi :
PHENOMENE OVNI : Les énigmes du ciel
LE MYSTERE DES OVNIS - Science et armées enquêtent
OVNIS - INREES : Quelque chose nous observe...
UFO - U.S. ARMY : Déclarations des témoins militaires d'OVNI sur des sites nucléaires
DOSSIERS OVNI : La série des 12 documentaires