HOMO SAPIENS, DERNIER SURVIVANT DE LA LIGNÉE
Homo sapiens, dernier survivant de la lignée, est un documentaire scientifique (0h48) de la série Aux origines de l'humanité, qui raconte l'évolution du genre humain d'après les recherches paléontologiques sur nos ancêtres, jusqu'à cet hominidé le plus proche de l'homme moderne. Episode 3 sur 3.
L'Homo erectus, l'un des premiers représentants du genre humain, a le premier quitté l'Afrique il y a un peu moins de deux millions d'années, et Homo sapiens est le dernier survivant de la lignée. Les vagues migratoires successives ont notamment donné naissance à l'homme de Florès en Indonésie, et plus tard, en Europe, à l'homme de Néandertal, mais pourquoi celui-ci a-t-il disparu au moment de l'arrivée de l'Homo sapiens en Europe ?
Longtemps, les paléontologues ont supposé que les premières populations d'hommes modernes avaient fini par absorber les Néandertaliens par métissage, mais aucune trace de l'ADN de l'homme de Néandertal n'existe dans les gènes des humains d'aujourd'hui. Peu à peu repoussé vers des zones marginales, l'homme de Néandertal aurait en fait succombé à sa rencontre avec l'Homo sapiens.
De manière générale, l'espèce Homo sapiens a bien sûr évolué depuis son apparition. Ces évolutions peuvent être de deux types, soit elles concernent toute l'évolution de l'espèce, soit ce sont des adaptations régionales par le climat, la géographie...
Nous savons que les origines de l'espèce Homo sapiens sont africaines car les plus anciens fossiles retrouvés sont datés de -195.000 pour Omo 1 et -156.000 ans pour Herto 1 en Ethiopie. Les squelettes sont modernes d'un point de vue anatomique. Ils ont les caractères propre de notre espèce, même s'il y a aussi des caractères rappelant des Homo plus anciens car partagés entre plusieurs espèces. En particulier, les structures histologiques osseuses sont semblables à celles des Homo erectus africains et différentes de celles des hommes modernes.
Des fossiles particuliers font parfois l'objet d'une dénomination spécifique, comme Homo sapiens idaltu, qui est une sous-espèce d'Homo sapiens.
Homo sapiens, anténéandertaliens, présapiens, homme ancien, archaïque... les terminologies sont nombreuses et couvrent parfois des fossiles identiques. Tout n'est que question de terminologie et de géographie et sera clarifié au fur et à mesure des nouvelles découvertes.
En décembre 2010, une publication est parue d'une découverte de dents attribuées à Homo sapiens en Israël il y a 400.000 ans.
Suivant les régions où elle s'est installée, l'espèce humaine s'est adaptée à des conditions climatiques totalement différentes. Cela a bien sûr eu un impact sur notre aspect extérieur mais également sur nos aptitudes, moins visibles.
Comme pour l'ensemble de la faune et de la flore, chaque individu est porteur de mutations génétiques. Par rapport à un environnement donné, ces mutations sont parfois favorables, parfois elles sont neutres, et parfois elle ont un impact négatif. Si une mutation est favorable, un individu aura donc plus de chance de survivre et de se reproduire. C'est comme cela qu'une mutation peut se transmettre et se répandre dans une population.
Sous les climats chauds et ensoleillés, les hommes les plus favorisés sont donc plutôt grands et élancés car cela permet d'évacuer plus facilement la transpiration avec une peau foncée pour mieux supporter les rayons UV et éviter, entre autres, les cancers de la peau.
Sous un climat plus froid et peu ensoleillé, les plus favorisés sont en moyenne plus petits et trappus pour conserver la chaleur avec une peau plus claire qui favorise la synthèse de la vitamine D.
L'espèce Homo sapiens étant originaire d'Afrique, il est donc logique de penser que les premiers hommes avaient une couleur de peau foncée. Dans les régions plus froides ou tempérées, la peau des hommes est plus claire.
Depuis les premiers Homo sapiens, l'espèce a évolué, certes pas dans des proportions énormes, mais les différences sont visibles, au moins sur les ossements retrouvés et grâce à l'étude d'ADN ancien. Cette évolution et ces adaptations constantes peuvent laisser supposer que notre espèce continue et va continuer à évoluer.
L'homme est condamné à évoluer constamment, soit naturellement, soit sous l'effet des activités humaines ou astronomiques.
- Les trois parties :
AUX ORIGINES DE L'HUMANITÉ : La série
- Voir aussi :
hominides.com/evolution-homo-sapiens
NEANDERTAL ET SAPIENS, l'odyssée de l'espèce
L'ODYSSEE DE L'ESPECE - La série documentaire
L'AUSTRALO-PALÉONTOLOGIE REMISE EN CAUSE PAR LE SPHÉNOÏDE