LA LIBÉRATION DE PARIS EN 1944 - La deuxième guerre mondiale en couleurs
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La Libération de Paris, est un documentaire historique (0h23) de la série Toute L'histoire, qui revient sur un épisode de la Seconde Guerre mondiale en août 1944, marquant ainsi la fin de la bataille de Normandie et l'approche de la fin de la guerre en France.
Les forces alliées progressent vers l'Est, les généraux américains Eisenhower et Bradley, engagés dans les combats de la poche de Falaise, prévoient de contourner Paris pour ne pas être ralentis dans leur progression.
Le 18 août 1944, Paris entre en insurrection contre l'occupant allemand tandis que les forces alliées progressent vers la capitale. Le 22 août, le Général Eisenhower, commandant en chef des forces alliées, cède à l'insistance du Général de Gaulle et du Général Leclerc et donne l'ordre à la 2ème division blindée de Leclerc et à la 4ème division d'infanterie américaine de foncer sur Paris. Le 24 au soir, les premiers éléments de la 2ème DB parviennent à l'Hôtel de Ville. Le 25, la division Leclerc aidée de la 4ème DIUS et des FFI, les Forces Françaises de l'intérieur, réduisent les défenses allemandes.
Le 18 août 1944, Paris entre en insurrection contre l'occupant allemand tandis que les forces alliées progressent vers la capitale. Le 22 août, le Général Eisenhower, commandant en chef des forces alliées, cède à l'insistance du Général de Gaulle et du Général Leclerc et donne l'ordre à la 2ème division blindée de Leclerc et à la 4ème division d'infanterie américaine de foncer sur Paris. Le 24 au soir, les premiers éléments de la 2ème DB parviennent à l'Hôtel de Ville. Le 25, la division Leclerc aidée de la 4ème DIUS et des FFI, les Forces Françaises de l'intérieur, réduisent les défenses allemandes.
Le même jour, à la préfecture de Police, Leclerc reçoit la reddition du Général Von Choltitz, commandant du "Gross Paris". Il emmène ensuite le Général allemand à son PC de la gare Montparnasse, où il y retrouve le Général de Gaulle qui a fait une entrée triomphale dans la capitale par la porte d'Orléans.
Après cette étape gare Montparnasse, de Gaulle gagne l'hôtel du ministère de la guerre, rue Saint-Dominique, et y établit le siège de la présidence du gouvernement. Il se rend ensuite à l'Hôtel de Ville où il prononce un discours devant les chefs de l'insurrection réunis, discours fondateur du mythe de la France se libérant par elle-même grâce aux efforts conjoints de la France libre et de la Résistance intérieure, dont un extrait est resté célèbre : "Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré !".
Ce discours est essentiel sur le fond, De Gaulle s'y pose en chef de gouvernement qui n'a d'investiture à recevoir de personne, sinon du peuple souverain, autrement dit ni du Conseil National de la Résistance (CNR) ni bien sûr des Alliés. Il énonce les "droits et devoirs" de la France.
Le 26 août, le général de Gaulle remonte les Champs-Elysées sous les acclamations d'une foule immense.
Après cette étape gare Montparnasse, de Gaulle gagne l'hôtel du ministère de la guerre, rue Saint-Dominique, et y établit le siège de la présidence du gouvernement. Il se rend ensuite à l'Hôtel de Ville où il prononce un discours devant les chefs de l'insurrection réunis, discours fondateur du mythe de la France se libérant par elle-même grâce aux efforts conjoints de la France libre et de la Résistance intérieure, dont un extrait est resté célèbre : "Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré !".
Ce discours est essentiel sur le fond, De Gaulle s'y pose en chef de gouvernement qui n'a d'investiture à recevoir de personne, sinon du peuple souverain, autrement dit ni du Conseil National de la Résistance (CNR) ni bien sûr des Alliés. Il énonce les "droits et devoirs" de la France.
Le 26 août, le général de Gaulle remonte les Champs-Elysées sous les acclamations d'une foule immense.
Pendant plusieurs jours, la population parisienne sera partagée entre la peur et l'enthousiasme.
On estime le nombre de tués à 130 hommes de la 2e DB, 532 résistants français et environ 2 800 civils pendant les combats pour la libération de Paris. Les pertes allemandes sont de 3 200 tués dans les combats et 12 800 prisonniers.
On estime le nombre de tués à 130 hommes de la 2e DB, 532 résistants français et environ 2 800 civils pendant les combats pour la libération de Paris. Les pertes allemandes sont de 3 200 tués dans les combats et 12 800 prisonniers.
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