OVNI : LES PREUVES, LEURS TECHNOLOGIES
OVNI : Les preuves, est un documentaire (0h44) de la série scientifique Les mystères de l'Univers, qui s'intéresse aux nombreux cas d'observations d'OVNIs sur la planète, et à la technologie que pourrait utiliser un vaisseau spatial extraterrestre pour se déplacer dans l'espace et venir sur Terre, en passant par les théories de la physique, comme la distorsion de l'espace-temps, les trous de ver, la propulsion par antimatière, etc.
La possibilité de vies extraterrestres alimente l’imaginaire humain depuis des siècles. Si quelques endroits à travers le monde et des témoignages historiques troublants semblent étayer cette thèse, aucune preuve tangible ne permet encore d’affirmer avec certitude leur existence.
Des ufologues, ingénieurs et scientifiques ayant étudié des cas d'OVNIs non expliqués, comme par exemple ceux classés PAN D par le GEIPAN caractérisés par la qualité des éléments recueillis et la précision des témoignages, estiment que l'hypothèse extraterrestre peut raisonnablement être prise en compte dans ce genre de situations. Selon l’ONU, depuis 1947, date de l’affaire Roswell, au moins 150 millions de témoins d’apparitions d’OVNIs ont été recensés dans le monde, 120.000 témoignages ont été étudiés, 20.000 relatent des atterrissages, et 3.500 photos sont répertoriées, ainsi que 4.000 traces au sol.
Certes, la preuve que ce sont des engins extraterrestres n'est pas encore acquise, mais l'absence d'études sérieuses ne permet pas de faire avancer le sujet. Quelques recherches menées par des organismes gouvernementaux officiels européens ou des associations d'études vont dans ce sens. Ce modèle est soutenu par des scientifiques connus pour leurs travaux sur le phénomène OVNI, tels Stanton Friedman, Jean-Jacques Velasco, Jean-Pierre Petit ou J. Allen Hynek, pour ne citer qu'eux. Ils sont néanmoins largement minoritaires au sein de la communauté scientifique, qui considère que l'hypothèse de visites extraterrestres de la Terre est non prouvée.
Les scientifiques qui osent risquer le ridicule et se plongent dans le sujet finissent donc par conclure que l'hypothèse extraterrestre ne peut pas être exclue et qu'elle est même probable, pour ne pas dire évidente, en examinant les faits. Considérer que le phénomène OVNI ne mérite pas d’être étudié sérieusement pour la simple raison qu’il n’est pas digne d’être soumis à la rigueur du raisonnement scientifique est très dommage. Karl Popper disait : "Il n'y a pas de sujets indignes en sciences, il n'y a que les méthodes
qui le sont !"
Le physicien Stanton Friedman est probablement le plus célèbre chercheur dans le domaine ufologique. Il est présent dans de nombreux documentaires sur ce sujet. Ancien professeur de physique et d'astrophysique appliquée à l'Université de Stanford, Peter Sturrock déclara en 1977 : "La résolution définitive de l'énigme des OVNIs ne viendra pas sans que le problème soit soumis à une étude scientifique complète et ouverte selon les procédures normales de la science établie. Cela suppose un changement d'attitude, principalement de la part des scientifiques et des recteurs d'Universités."
Un autre chercheur connu et médiatisé, qui a intégré le sujet OVNI dans ses cours, est un physicien théoricien, le Dr Michio Kaku. On le voit dans de nombreux documentaires récents concernant d'incroyables percées dans le domaine de la technologie de pointe, et il est également un contributeur majeur à la théorie des cordes. Dans son livre, "Physique de l'impossible", il évoque l'existence de civilisations avancées. Il les classe selon le niveau de technologie auquel elles seraient parvenues, les humains étant considérés comme étant un "type 0". Au-delà de l'astrobiologie, il a souligné dans de diverses interviews la nécessité de prendre le sujet des OVNIs au sérieux.
Si les OVNIs sont bien des vaisseaux extraterrestres, alors quelles sortes de technologies utilisent-ils ? Les instances les plus officielles de la science réfléchissent depuis plusieurs années aux moyens de voyager plus vite que la lumière, sans pour autant déroger aux sacro-saints principes de la Relativité Générale édictés par Albert Einstein, et toujours valables à ce jour. Ces réflexions et spéculations nous entrainent aux frontières des connaissances scientifiques d'aujourd'hui. Elles supposent des avancées dans la connaissance de la structure même de notre Univers.
D'après le professeur Stoyan Sarg, la nature du phénomène OVNI est toujours considéré comme un mystère, car les effets physiques observés et enregistrés ne sont pas explicables du point de vue de la physique moderne. Citant des preuves accablantes, Sarg soutient que la communauté scientifique devrait revoir certaines idées reçues sur la gravité et la propulsion par rapport au vol spatial. "Une enquête sérieuse sur les OVNIs n'est pas à l'ordre du jour dans la communauté scientifique malgré l'importante base de données d'observations et les nombreuses données physiques enregistrées. Nous ne pouvons simplement pas ignorer les preuves parce que le phénomène semble en contradiction avec les lois de la physique. Au contraire, certains postulats adoptés devraient être révisées", dit-il.
Dans cet esprit, Sarg présente une théorie appelée "Structures de base de la matière - Théorie unifiée de la supergravitation", qui prédit un effet appelé Réaction stimulée anormale à la gravité. C'est basé sur un processus qui invoque les interactions mécaniques quantique oscillant entre paires d'ions et d'électrons du continuum espace-temps.
Ian Crawford, Astronome au University College of London, propose de passer par des "trous de ver", véritables accrocs dans la structure de l'espace-temps causés par d'intenses champs gravitationnels tels que ceux existant autour des trous noirs. Il serait ainsi possible d'entrer dans un trou de ver et de sortir par un autre, qui pourrait se situer à des milliers d'années lumière de là, tel une sorte de raccourci.
Jusque là, les scientifiques pensaient que les voyageurs, et leur vaisseau, seraient étirés et disloqués par la puissance du champ gravitationnel, et ne survivraient pas au passage. Néanmoins, Crawford pense que les travaux récents suggèrent que ces trous de ver pourraient être stabilisés et contrôlés par l'homme. "Les preuves sont mathématiquement complexes, mais de plus en plus d'astrophysiciens sont convaincus maintenant que, en théorie, c'est possible," dit-il.
Ian Crawford est aussi un défenseur de la théorie de Miguel Alcubierre de l'University of Wales, dont le principe est la distorsion de l'espace autour du vaisseau, le comprimant à l'avant, et l'étirant à l'arrière. Une théorie astucieuse, car le vaisseau lui même ne bouge pas ou très peu, c'est la structure même de l'espace qui se déforme, un peu comme un élastique en caoutchouc qui se comprimerait devant le vaisseau, et s'étirerait derrière lui.
La propulsion par résonnance de champ est un autre concept présenté par Alan C. Holt, intitulé Propulsion Concepts for Galactic Spacefraft. Non seulement, dès 1979, des scientifiques sérieux au sein de la NASA envisageaient sérieusement de concevoir des moyens de propulsion interstellaire, mais il cite également clairement les observations d'OVNIs comme étant à l'origine de leurs réflexions. En effet, les caractéristiques de vol incroyables de ces objets volants impliquent, selon les auteurs du rapport, que ces engins manipulent l'espace-temps et la gravitation.
Le concept de propulsion par résonnance de champ a été développé en utilisant des recherches récentes sur les causes des éruptions solaires, des tempêtes magnétiques, des trous noirs, des quasars et des OVNIs, ayant trait à la fusion de lignes de champs magnétiques, aux effets des ondes hydromagnétiques, des lasers à électron libre, à la génération de champs de plusieurs millions de gauss grâce à des lasers, ainsi qu'à certains métaux à la structure et aux propriétés spécifiques. Ce concept est basé sur deux hypothèses : L'espace-temps est une projection d'un espace de plus grande dimensionnalité, exactement comme un hologramme est une projection, ou un sous-ensemble de la réalité de notre espace-temps. Aussi, il existe une relation entre les champs électromagnétiques / hydromagnétiques, et les champs gravitationnels, c'est-à-dire qu'il est possible de développer la fameuse théorie des champs unifiée, qu'Einstein a cherché si longtemps.
Aussi, des chercheurs de l'Université d'Arizona travaillent depuis plusieurs années sur un mode de propulsion révolutionnaire, le projet Hyperdrive. Dans la perspective des voyages stellaires, ces scientifiques estiment que l'Univers pourrait être composé de 4 dimensions supplémentaires à celles que nous percevons, dans lesquelles la vitesse de la lumière serait plusieurs fois plus élevée que dans notre réalité. En théorie, une propulsion utilisant un champ antigravitationnel répulsif serait capable de faire glisser un vaisseau spatial dans ces autres dimensions pour se déplacer à des vitesses extraordinaires. La Lune ne serait donc plus qu'à quelques minutes de trajet, et Mars à trois heures...
Le Docteur Franklin Felber, qui travaille aussi sur un système de propulsion antigravité, dit : " En me basant sur les recherches actuelles, j'envisage le lancement d'émissions spatiales utilisant des vaisseaux capables d'approcher la vitesse de la lumière avant la fin de ce siècle. Les solutions que propose l'antigravité évoquée dans la théorie d'Einstein vont changer notre point de vue sur notre capacité à voyager au plus profond de l'Univers ".
De plus en plus d'études scientifiques se penchent également sur les possibilités d'une propulsion à l'antimatière, qui pourrait faire approcher la vitesse de croisière d'un engin dans l'espace de celle de la lumière, soit environ 300.000 km/seconde. Lorsque l'on sait que ce type de propulsion produit 1.000 fois plus d'énergie que la fission nucléaire, on se fait une petite idée de la puissance potentielle de cette technologie.
Selon le physicien américain Robert Lull Forward, spécialiste de la gravitation, ce système de propulsion sera sans doute disponible pour l'humanité d'ici quelques siècles. Le problème est que la création et le stockage de seulement quelques milligrammes d'antimatière coûte aujourd'hui plusieurs milliards de dollars. Il reste donc encore beaucoup de chemin à parcourir pour la science avant d'envisager de se déplacer dans l'espace aussi facilement que ce que l'on imagine pour les OVNIs...
- Voir aussi :
LE MYSTERE DES OVNIS - Science et armées enquêtent
DOSSIERS OVNI : La série des 12 documentaires