LA QUÊTE DE L'IMMORTALITE
La quête de l’immortalité, est un documentaire scientifique (0h52) qui s'intéresse à la découverte dans l'ADN d'un simple organisme de rivière, d'une enzyme immortalisante pouvant maintenir les cellules jeunes pour toujours, ainsi que de son impact biologique sur le vieillissement, le stress et le cancer.
Le prix Nobel de médecine 2009 à été remis à trois américains pour la découverte de la télomérase, une enzyme qui répare les chromosomes et dont l'activité anormalement accrue serait impliquée dans 85% des cancers humains.
Pour la troisième fois dans l'histoire des prix Nobel, des travaux portant sur les extrémités des chromosomes, les télomères, sont primés. Après Hermann Muller en 1946 et Barbara McClintock en 1983, c'est au tour de Elisabeth Blackburn, Carol Greider et Jack Szostak, de se voir décerner le prix Nobel de physiologie.
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Dans ce documentaire, Elizabeth H. Blackburn, biologiste moléculaire américaine d'origine australienne, nous explique. Chercheur à l'Université de Californie, à San Francisco, son travail porte sur l'étude des fonctions des télomères qui sont les structures dynamiques présentes à l'extrémité des chromosomes et qui jouent un rôle de protection.
Les recherches des deux femmes prix Nobel de médecine ont permis une avancée cruciale dans la compréhension du vieillissement cellulaire. En effet, le matériel biologique humain est inégalement distribué car, si certains ont un corps de 16 ans avec des organes prématurément âgés, d'autres, à un âge avancé, n'ont aucun symptôme de vieillissement.
Les deux scientifiques travaillaient depuis 1975 sur les extrémités des chromosomes, les télomères. Elles ont ainsi identifié la télomérase, l'enzyme responsable de la régénération des cellules. La télomérase est un enzyme qui, lors de la réplication de l'ADN chez les eucaryotes, permet de conserver la longueur du chromosome en ajoutant une structure spécifique à chaque extrémité nommé le télomère.
Paradoxalement, cette enzyme vitale renforce aussi les cellules cancéreuses.
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En 2011, Jean-Marc Lemaître, directeur de recherche à l’Institut de génomique fonctionnelle de l'Inserm - CNRS - Université de Montpellier, est parvenue à complètement "reprogrammer" les cellules dites "sénéscentes", en les rendant similaires aux cellules souches embryonnaires, ces fameuses cellules "originelles" qui peuvent se transformer en cellules cardiaques, musculaires ou osseuses... Ses travaux ont été publiés le 1er novembre 2011 dans la revue spécialisée Gènes & Développent.
Léquipe de biologistes de Montpellier a réussi une première mondiale en redonnant une seconde jeunesse à des cellules de patients âgés de 74 à 101 ans. Une découverte majeure pour la médecine régénératrice.
Le procédé employé permet de rajeunir des cellules vieilles de cent ans et de les ramener au stade de cellules souches embryonnaires, c'est-à-dire des cellules produites au premier jour de la vie. Cette réussite permet de confirmer que le vieillissement est réversible.
De nombreuses recherches sont menées dans ce sens sur des cellules souches embryonnaires, mais les lois de la bioéthique en France limitent à de très rares équipes leur utilisation.
Dans un premier temps, cette technique pourrait bénéficier aux diabétiques ou encore aux patients atteints d'une maladie neurodégénérative.
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Différents scientifiques cherchent maintenant à mieux comprendre le fonctionnement et à activer thérapeutiquement cette enzyme miracle. Si l'immortalité désigne le fait d’échapper à la mort et d’exister pour une période de temps indéfinie, voire éternelle, on ne sait toujours pas aujourd'hui en 2012 déterminer si l'immortalité humaine serait ou non réalisable.
- Voir aussi :
LA CELLULE HUMAINE. Epigénétique, ADN, mémoire des gènes, la mort programmée
LA MÉDECINE DES CENTENAIRES : L'immortalité future ?
UN HOMME PRESQUE PARFAIT : Nanotechnologie - Génétique
QUEL EST LE SECRET DE LA VIE ? : La Fabuleuse Histoire de la Science
LA MACHINE HUMAINE : Le corps incroyable