BROCELIANDE, FORÊT MAGIQUE
Documentaire (0h15) : En France au coeur de la bretagne, y est une forêt appelée Brocéliande, pays des fées et autres lutins, pays de légende en rapport étroit avec le roi Arthur, les chevaliers de la table ronde, Merlin l'enchenteur, mais encore de la fée Viviane...
La réputation de Brocéliande comme lieu féerique, source de prodiges et d’événements surnaturels, précédait assurément l’écriture, puisque les plus anciens auteurs de romans Arthuriens lui attribuent clairement cette qualité. Le poète anglo-normand Wace, qui vint en Brocéliande au 12e siècle, est le premier à mentionner dans son Roman de Brut, la présence des fées à Brocéliande et les pouvoirs merveilleux de Barenton. Il concède cependant que, si ces prodiges existent, il n’a pas eu la chance de les voir.
Après lui, avec le Chevalier au Lion Chrétien de Troyes, assure la renommée de Barenton, et Brocéliande devient définitivement la forêt des légendes. La tradition se poursuit durant tout le Moyen Âge dans les grandes suites romanesques de la Table Ronde, et dans des autres romans courtois ou moraux, comme Claris et Laris, le Tournoiement de l’Antéchrist, et cela jusqu’au 15e siècle avec le Roman de Ponthus et de la belle Sidoine.
Au XIXe siècle, romantisme, renouveau médiéval, sentiment retrouvé de l’identité culturelle Bretonne, finissent d’ancrer en Brocéliande la mémoire Arthurienne.
Quelles raisons peut-on trouver à cette élection de Brocéliande comme modèle et référence de la forêt merveilleuse dans les œuvres littéraires médiévales, dont aucun des auteurs n’a écrit ses œuvres à Brocéliande ou en Bretagne, mais plutôt dans les cours de France, de Champagne, d’Alsace, voir en Espagne ou en Islande ?
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La réputation de Brocéliande comme lieu féerique, source de prodiges et d’événements surnaturels, précédait assurément l’écriture, puisque les plus anciens auteurs de romans Arthuriens lui attribuent clairement cette qualité. Le poète anglo-normand Wace, qui vint en Brocéliande au 12e siècle, est le premier à mentionner dans son Roman de Brut, la présence des fées à Brocéliande et les pouvoirs merveilleux de Barenton. Il concède cependant que, si ces prodiges existent, il n’a pas eu la chance de les voir.
Après lui, avec le Chevalier au Lion Chrétien de Troyes, assure la renommée de Barenton, et Brocéliande devient définitivement la forêt des légendes. La tradition se poursuit durant tout le Moyen Âge dans les grandes suites romanesques de la Table Ronde, et dans des autres romans courtois ou moraux, comme Claris et Laris, le Tournoiement de l’Antéchrist, et cela jusqu’au 15e siècle avec le Roman de Ponthus et de la belle Sidoine.
Au XIXe siècle, romantisme, renouveau médiéval, sentiment retrouvé de l’identité culturelle Bretonne, finissent d’ancrer en Brocéliande la mémoire Arthurienne.
Quelles raisons peut-on trouver à cette élection de Brocéliande comme modèle et référence de la forêt merveilleuse dans les œuvres littéraires médiévales, dont aucun des auteurs n’a écrit ses œuvres à Brocéliande ou en Bretagne, mais plutôt dans les cours de France, de Champagne, d’Alsace, voir en Espagne ou en Islande ?
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