L'ÉNIGME DE BUGARACH
L'énigme Bugarach, est un documentaire (0h57) sur le mystère qui entoure ce fameux lieu nommé la montagne sacrée où, entre la légende Cathare, le trésor des Templiers et de celui de l'abbé Saunière, les reliques saintes, ainsi que les témoignages d'apparitions d'OVNIs extraterrestres, ou encore un site qui serait énergétique, il y a de nombreuses versions et interrogations toutes intrigantes et sans réelles réponses.
Bugarach est une commune française, située dans le département de l'Aude en région Languedoc-Roussillon. Le Pech de Bugarach, point culminant du massif des Corbières, se situe sur la commune. Les premières traces du village remontent au XIIIe siècle
Le village de Bugarach jouit d’une position privilégiée au coeur des Corbières. Il est situé à un carrefour floristique et géologique et constitue également une importante étape du Sentier Cathare. Il est peu éloigné des ruines dites templières du château d’Albedun, Le Bézu, qui joua un rôle durant la croisade albigeoise.
Quand la tramontane dissipe le brouillard au dessus des Corbières, émerge, majestueux et secret, le Pech de Bugarach. Sa proue minérale pose une énigme du fait qu'on la nomme la montagne inversée, et même lorsque le Soleil nimbe entièrement ses flancs de calcaire, une auréole de mystère plane encore dans le ciel bleu de l'Aude.
La légende du lieu s’est construite petit à petit, avec Victor Hugo s’y étant rendu, ainsi que François Mitterrand, puis a pris les couleurs de rencontre du 3ème type lorsqu’un habitant du village, décédé depuis, a raconté y avoir vu des extraterrestres et entendu le bruit de leurs vaisseaux sous la montagne.
Genny Rivière, spécialiste Qi Gong, est convaincue que Bugarach est un site d’échange énergétique, un haut lieu vibratoire connu des Templiers, et même des Cathares. Elle rappelle qu’à Villerouge-Thermenes, tout près de Bugarach, le Cathare prêcheur, Guillaume Bélibaste, y fut brulé vif en 1321 pour avoir prédit que dans 700 ans le rameau reverdira, soit en 2021.
Les Cathares, ces purs que l’église catholique a pourchassé jusqu’aux fin fond des Pyrénées, se trouvent en effet mêlés à la légende de Bugarach, d’autant que c’est dans le même secteur que le célèbre curé de Rennes-le-Château, Béranger Saunière, est peut-être devenu très riche suite à la découverte d’un trésor, celui des Templiers.
Aussi, est-ce une coïncidence si le très célèbre Jules Verne évoque dans un de ses romans, Clovis Dardentor, l’existence d’un "capitaine Bugarach", ce qui a fait s’interroger en 1981 Michel Lamy, dans une communication à l’Assemblée de la Société Jules Verne disant : "Pourquoi diable Jules Verne était-il allé chercher un nom pareil, qui ne pouvait manquer de me faire penser au Pic de Bugarach, près de Rennes-le Château ?".
Dans son roman, il y a en effet beaucoup de points qui nous ramènent à la région de Bugarach. Il utilise le nom de Bugarach, décrivant une porte interdimensionnelle au pied du fameux rocher de l’aigle, ce même Jules Verne qui écrira aussi Voyage au centre de la Terre...
Des témoins, dont un certain Mr Buthion, témoigne, répondant au célèbre écrivain de fiction et ufologue, Jimmy Guieu, y avoir observé en plein jour dans un ciel parfaitement bleu, un nuage lenticulaire, se formant petit à petit, duquel se serait dégagé un nuage beaucoup plus petit. Puis, pendant 45 minutes, une navette s’était organisée d’un nuage à l’autre, ces nuages finissant par disparaitre aussi vite qu’ils s’étaient formés.
D’après d’autres témoins, on verrait tant d’OVNIs dans le secteur qu’ils sont proposés en carte postale au bureau de tabac local, au point que les habitants du village appelleraient leur montagne "le garage à OVNI".
Un autre témoin constate que tous ses appareils électroniques s’y dérèglent, affirmant y avoir grillé deux portables, et confirmant le silence pesant qu’il a constaté en passant une nuit entière au pied du Pech de Bugarach.
Quant à Gyslain Sanchez, il a aussi constaté l’absence de tout bruit dans le site, pas de bruits d’insectes, pas de chants d’oiseaux, un silence inexplicable y règne, et il soupçonne sous le Mont Bugarach la présence d’un lac gigantesque. Il raconte qu’écoutant une radio locale, alors qu’il s’approchait du site en voiture, la radio française qu’il écoutait est soudain devenue une radio japonaise...
Au-delà des rumeurs, et des approximations, il reste tout de même des interrogations. Une investigation, celle de Camp sur Agly, mené par le CNRS dans les années 1980, limite l’information de leur mission à ceci : Gisement du néolithique final dans le fenouillèdes, la grotte de Chincholle à Champs sur l’Agly, au pied du mont de Bugarach. Le CNRS cherchait-il à cacher quelque chose ?
Et puis, d’autres informations évoquent la présence d’une quinzaine de chercheurs, français, israéliens, américains, impliquant aussi la NASA, qui s’y seraient installés jusqu’en 2002 sous la protection de l’armée, creusant le sol comme un gruyère. Un témoin relate avoir parcouru l’endroit plus tard, découvrant une vingtaine de puits, dont les déblais correspondraient au volume de 4 ou 5 immeubles de 6 étages, ayant 100 mètres de profondeur, et communiquant entre eux.
Un autre témoin croit que ces chercheurs s’intéressaient à un sas dimensionnel, sorte de Porte des étoiles, qui aurait mis en communication plusieurs univers vibratoires, donc plusieurs humanités différentes, et qu’ils y auraient récupéré une pyramide de cristal installée à ce croisement tellurique.
Sous le vieux Pech de Thauze, vrai nom du Mont Bugarach, il y a un grand nombre de grottes, cavernes, et autres souterrains. Un citoyen helvète, Daniel Bettex, après de multiples recherches, s’était mis en quête d’une relique des temps bibliques qu’il aurait situé, grâce à des photographies et à la découverte de signes gravés dans le mur d’une vieille bâtisse du lieu, dans une cavité du Mont de Bugarach. S’agirait-il de l’arche de l’alliance ? En tout cas, il y a trouvé la mort, sans que l’on puisse en définir la raison exacte, provocant une nouvelle question, et si l’origine du mot Bu(r)garach était Bourg de l’Arche ?
D’après Pierre Sylvain, c’est là, dans une caverne, que les Wisigoths y auraient caché le trésor de Jérusalem, avec son Arche de l’Alliance. Ce qui expliquerait ces pièces d’or trouvées en 2011 par deux chanceux dans les profondeurs de la montagne de Bugarach.
Pour Louis Fédié, l’historien du Languedoc, il est probable qu’elle y soit effectivement. Le roi des Wisigoths, Alaric 1er, l’avait pris lors du pillage de Rome et déposé à Carcassonne, puis, en 490 av. J-C, Alaric 2, devant la menace des Francs aux portes de la ville, aurait cherché une cache pour ce fabuleux trésor, dans lequel il y avait entre autres, l’Arche de l’Alliance.
C’est la Cité de Redhae, aujourd’hui Rennes le Château, qui fut choisi pour la cacher. Comme le dit l’historien, le Razès, ou se trouve le Pic de Bugarach, est un véritable gruyère, et il était judicieux de cacher la ménorah, ce fameux chandelier à 7 branches, et le reste du trésor, dans les profondeurs de la montagne.
Le "Bug", comme les locaux le nomment, n'a pas fini d'attirer l'attention. On l'appelle la montagne sacrée. On dit qu'émane de lui une énergie singulière, puissante et unifiante. Il serait l'un des chakras de la Terre Mère, dont le taux vibratoire s'élèverait chaque année davantage. On dit aussi qu'il abriterait une base souterraine pour des OVNIs. Des humains, se prétendant médiums, affirment être entrés en contact avec les extraterrestres qui l'ont investi. Certains disent enfin qu'il serait l'un des rares lieux terrestres où des hommes survivraient en cas de fin du monde.
Bref, il suffit de taper "Bugarach" sur un moteur de recherche pour découvrir l'intense activité ésotérique suscitée par le plus haut sommet des Corbières. Culminant à 1.231 m, le Bug cristalise ainsi tous les fantasmes. Déjà, au solstice de printemps, le 21 mars, des randonneurs intrigués demandent sur leur passage si quelqu'un a remarqué quelque chose d'étrange. Le solstice d'été attire lui aussi son lot de curieux et de faune new age, marches en conscience, randonnées initiatiques, etc.
L'attrait du Pic va grandissant, au grand dam du maire de Bugarach et de nombreux habitants, qui craignent de ne pouvoir maîtriser l'afflux de visiteurs curieux de ces croyances. Rommie, propriétaire des chambres d'hôtes du Presbytère avec son mari Sander, ne veut froisser personne. "La majorité des clients viennent pour la nature, pour les châteaux cathares. De temps en temps, quelques-uns viennent pour l'énergie, pour le Bugarach. Moi, j'aime aller en haut pour la jolie vue, mais au sujet de l'énergie, je ne sais pas".
Pour une des énigmes, ily a comme raison la tectonique des plaques, avec des strates calcaires datant de plus de 135 millions d'années, qui se sont posées au-dessus de formations âgées de 15 millions d'années, inversant ainsi l'ordre des couches géologiques. Pour le reste, on suppose que la position géographique du pic a catalysé les courants mystiques déjà à l'œuvre dans la région.
Nul besoin pourtant de guide ésotérique pour accéder au sommet du pic, qui vaut le coup d'œil, même pour les plus pragmatiques. Une carte ou un coup de fil à la Maison de la Nature suffiront. Le parcours le plus emprunté part du col du Linas, à 6 km de Bugarach.
En moins de deux heures, vous voici en haut, contemplant le massif des Pyrénées et la mer Méditerranée. La voie dite, de la fenêtre, se faufile près d'un trou dans la paroi rocheuse. Plus aérienne, accessible à de bons randonneurs, elle prend deux heures à partir de la cascade des Mathieux. Les épris de marche effectueront la boucle entière à partir du village. Entre mythe et légende, à ce jour, l'énigme reste entière...
- Voir aussi :
RENNES-LE-CHÂTEAU, le mystère de l'abbé Saunière
LE SECRET DES TEMPLIERS - Les chevaliers de l'Ordre
L'ARCHE D'ALLIANCE - À la recherche des reliques saintes