INEXPLIQUÉ EN DÉBAT

LA VIE SUR TERRE APRES L'HOMME

Publié le 26 mai 2010 par Galaxien

Une vie après l'homme, est un documentaire fiction (1h29) impressionnant, qui imagine le destin réaliste de la vie sur Terre après la fin de l'humanité laissant derrière elle des millénaires d’Histoire, de civilisations et de créations humaines...
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David De Fries nous plonge dans ce scénario apocalyptique et s’interroge sur l’avenir de notre planète. Que deviendra-t-elle si nous disparaissons ? Que restera-t-il de notre civilisation ? La vie continuera-t-elle d’exister ?

Le compte à rebours commence quelques heures après la disparition des hommes. Il n’y a plus personne pour faire fonctionner les centrales électriques et la planète est plongée dans l’obscurité. En à peine six mois, la faune prend possession des zones urbaines, les animaux domestiques retournent à l’état sauvage, et des hordes de bêtes féroces envahissent les villes ravagées, à la recherche de nourriture.

Peu à peu, la nature reprend ses droits, la végétation s’installe, les mauvaises herbes s’infiltrent dans les fissures et les racines attaquent les fondations des bâtiments.
A New York, Central Park est devenu une forêt, la place Rouge de Moscou a viré au vert, et Amsterdam, jusqu’alors protégée par des digues, est envahie par la mer. A la place des villes règnent désormais de véritables jungles et des oasis de silence.
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Parmi les constructions humaines, les habitations s’affaisseront les premières, puis ce sera au tour des grattes-ciel de céder.
Entre cent et trois cents ans après l’extinction de l’homme, la plupart des monuments se seront écroulés. La tour Eiffel, le pont de Brooklyn ou encore l’Empire State Building auront disparu, faute d’entretien. Progressivement, tout redeviendra poussière. Notre civilisation ne laissera aucune empreinte durable, car même les documents digitaux seront endommagés.

Environ 10 000 ans après notre ère, seuls quelques vestiges en pierre, comme la grande muraille de Chine, les pyramides de Gizeh ou le mont Rush-more, témoigneront encore d’un illustre passé.
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A l’aide d’images de synthèse et de témoignages d’ingénieurs, biologistes, géologues et autres spécialistes, le réalisateur tire une conclusion bien amère : "L’homme a beau essayer depuis des siècles de dompter la nature, sa domination ne sera jamais qu’illusoire".

- Voir aussi :

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