LE SYSTEME D'ALERTE DES ANIMAUX FACE AUX CATASTROPHES
Le système d'alerte des animaux, est un documentaire (0h53) de Attention séisme sur Arte, qui s'intéresse au fait que l'instinct des animaux peut nous avertir d'une catastrophe imminente qu'ils ressentent, ce que les chercheurs tentent de démontrer.
Donneurs d’alerte d’un prochain séisme ou d’une émanation gazeuse nocive, d’une contamination du sol, etc., ces animaux sentinelles donnent des signaux par leur comportement ou leur métabolisme, qu'il nous faut écouter pour mieux les comprendre.
Les animaux ont l'avantage sur les humains de cette incroyable connexion qu’ils ont avec leur environnement. Autrement dit, c’est la capacité de faire attention à ce qui les entoure. Nous ne sommes plus très doués à cette tâche, les yeux rivés sur des écrans ou dans des lectures, toujours en train de parler ou de faire telle ou telle tâche. Finalement, nous ne faisons que très rarement attention à ce qui nous environne, parce que notre esprit est concentré à bien d’autres choses.
Les animaux pourraient-ils jouer un rôle dans la prévention des séismes ? Il y a plus de deux millénaires que l’on observe le comportement des animaux pour prévoir un éventuel séisme. Voici quelques exemples de comportements avant un séisme :
Cinq jours avant le séisme qui anéantit la ville de Helas en Grèce, en 373 avant notre ère, rats, serpents, belettes, vers et scarabées, quittèrent la ville en masse.
A Messine, en Italie, avant le séisme de 1783, les chiens hurlaient si follement que nul ne réussit à les faire taire.
Pendant la nuit qui précéda le tremblement de terre de 1805 à Naples, on vit une multitude de sauterelles ramper à travers la ville en direction de la mer.
A Sanriku, au Japon, en 1896, les anguilles envahirent la plage avant un séisme et un tsunami.
Deux minutes avant le tremblement de terre de 1910, à Landsberg en Allemagne, les abeilles abandonnèrent leurs ruches pour ne revenir qu’à la fin de l’alerte.
Le jour du grand séisme de 1964 en Alaska, les grands ours kodiaks sont sortis d’hibernation et ont quitté précipitamment leurs abris avec deux semaines d’avance.
Une heure avant un séisme en 1964, les habitants de Tachkent, en Ouzbékistan, ont observé avec stupéfaction un exode massif de fourmis qui emportaient leurs œufs.
Deux heures avant un séisme à Yientsin, en 1969, les autorités chinoises ont lancé un avertissement fondé sur l’agitation des tigres, des pandas, des yacks et des cerfs du zoo.
En février 1975, deux jours avant un violent tremblement de terre à Haicheng, en Chine, les porcs se sont mis à se battre dans leurs porcheries. Plusieurs heures avant les premières secousses, les serpents ont quitté leurs trous et ont gelé sur place plutôt que d’y retourner, ce qui a permis d'alerter les habitants et d'évacuer la ville peu avant la secousse de 7,3 sur l'échelle de Richter.
Il existe de nombreux autres exemples de comportements qui incitent à penser que les animaux possèdent un instinct spécifique qui fait défaut à l’homme moderne.
Les derniers séismes au Japon, à Haïti, en Turquie, en Italie et en Chine ayant remis en cause la fiabilité des informations fournies par les systèmes d'alerte, des chercheurs ont suivi l'exemple chinois et entrepris de collecter des données sur le comportement des animaux avant une catastrophe. Le professeur Yamanaka, de l'Université d'Osaka, a ainsi appris qu'avant le drame de Fukushima, on avait retrouvé des taupes et des serpents morts de froid dans les champs alentour. Le professeur Kirschvink, biologiste à l'Université de Caltech en Californie, note pour sa part que les essaims d'abeilles sont sensibles aux mouvements souterrains qui entraînent des modifications du champ magnétique.
Capables de percevoir les vibrations les plus infimes comme les variations des champs électromagnétiques, poissons, dauphins, serpents, chiens, chats, vaches ou abeilles adoptent des attitudes inhabituelles. Des systèmes d’alerte qu'il ne faudrait pas négliger.
La plupart des scientifiques réfutent l’idée d’un sixième sens particulier aux animaux. Selon eux, leurs sens, tout comme les nôtres, se comptent sur les doigts d’une main : Vue, odorat, ouïe, toucher, goût.
Quoiqu'en disent les spécialistes, les preuves sont bien là. Face à la multitude d’anecdotes, on ne peut plus parler de coïncidences. Il paraît évident que chaque espèce exploite les informations fournies par ses sens en fonction de ses besoins et de son environnement. De même, au sein de chaque espèce, les individus réagissent dans une situation donnée en fonction de leur propre expérience.
- Voir aussi :
INSTINCT ANIMAL ET CATASTROPHES NATURELLES - ARTE
L'INTELLIGENCE DANS LA NATURE - Enquêtes Extraordinaires
LES POUVOIRS CACHES DES ANIMAUX
LES INCROYABLES CAPACITES DES ANIMAUX - E=m6
L'INTELLIGENCE DES CÉTACÉS - Géants de l'Océan
L'HOMO DELPHINUS. L'homme et le dauphin
LE CHIMPANZÉ EST UN HOMME COMME LES AUTRES
CATASTROPHES EN 2010 : Une année sur Terre
L'INSTINCT DE SURVIE DE L'HOMME - Superscience