UNIVERS OU MULTIVERS ? La Magie du Cosmos

Publié le par Galaxien

Univers ou multivers ?, est un documentaire scientifique (0h52) sur l'hypothèse selon laquelle notre Univers ne serait qu'une infime partie d'une structure cosmique bien plus vaste, un simple échantillon parmi une multitude de mondes, multivers, mégavers, plurivers, que présente le physicien Brian Greene.

 

L'Univers dans lequel nous vivons ne serait qu'un parmi un nombre infini de mondes parallèles constituant le multivers, une hypothèse qui divise le monde scientifique. Dès l’Antiquité, des philosophes comme Démocrite ou Lucrèce en ont évoqué la possibilité. Anaximandre de Milet, penseur grec, la défendait il y a vingt-six siècles. Elle a même valu le bûcher à Rome, en 1600, au philosophe italien Giordano Bruno, qui avec ses infinités de mondes bousculait une vision du monde centrée sur notre Terre. Au XXe siècle, elle revient en force, mais il y a encore peu, les théories décrivant d'autres univers que le nôtre étaient considérées comme de la métaphysique.
Pour les théoriciens du Big Bang comme pour ceux de la mécanique quantique, bien que l'hypothèse demeure spéculative et controversée, elle a gagné le champ scientifique car différentes théories cherchant à décrire l'Univers et les forces qui le gouvernent, conduisent à l'existence d'univers multiples. Ils ne sont pas tous de même nature, et les visions diffèrent sur la manière dont émergent ces univers multiples.


Parmi eux, le premier type de multivers découle directement de l'application de la relativité générale d'Einstein au Cosmos. L'Univers désigne tout ce qui nous entoure, mais la vitesse de la lumière étant finie, notre capacité d'observation est limitée.
Dans ce cas, le multivers désigne l'ensemble de cet espace infini où les zones situées au-delà du volume qui nous est accessible abritent de nouveaux univers, d'autres volumes de même format, juxtaposés les uns aux autres.
Suivant cette vision, nous humains, nous trouvons simplement dans une partie du multivers où sont réunies les conditions très particulières nécessaires au long processus qui conduit à l'émergence de la vie.


Le deuxième, plus complexe, émane du modèle cosmologique qui décrit l'évolution du tout jeune Univers, l'inflation cosmique. C'est dans les années 1980 que le cosmologiste d'origine russe Andrei Linde, aujourd'hui à l'Université Stanford, a développé un modèle détaillé d'inflation, et suppose que l'espace-temps est en perpétuelle inflation. Certaines régions continuent à connaître une phase d'inflation conduisant à autant de bulles distinctes et donnant lieu à une infinité de Big Bang créant autant d'univers.
Depuis quelques années, ce multivers-bulle s'est vu renforcé par le développement de la théorie des cordes, qui cherche, elle, à décrire toutes les interactions fondamentales de la physique, électromagnétisme, forces nucléaires et gravitation. Ainsi, lorsque l'inflation éternelle est pensée dans le cadre de la théorie des cordes, la diversité du multivers-bulle explose. Cette théorie a conduit à des milliers de théories différentes.


Ce type de multivers est très critiqué par Lee Smolin, l'un des inventeurs de la gravité quantique à boucles. Selon lui, aucune prédiction ne permet de le tester, et il échappe à toute expérience possible, le niveau des énergies en jeu dans ces phénomènes étant tout simplement hors de notre portée. Pour autant, sa propre théorie l'a amené à proposer une toute autre approche en 1992 : L'hypothèse de la sélection naturelle cosmologique, qui conduit à un troisième type d'univers multiple.
Dans ce multivers, venant d'un trou noir, très inspiré de l'évolution darwinienne biologique, chaque univers transmet à sa descendance ses propres lois de la physique, légèrement modifiées par les fluctuations quantiques au moment du "rebond" dans le trou noir, évitant ainsi une réplication à l'identique. Un tel mécanisme évolutif favoriserait les lois qui maximisent la production de trous noirs, c'est-à-dire la procréation.


Les précédents multivers découlent tous de théories décrivant la gravitation, force à l'oeuvre aux plus grandes échelles de l'Univers. Ce quatrième vient de la mécanique quantique, cadre théorique qui explique le monde de l'infiniment petit.
Longtemps considéré comme farfelu, l'univers parallèle est en fait le premier multivers scientifique d'un point de vue historique. En 1957, le physicien américain Hugh Everett propose son principe, selon lequel un système quantique peut être dans plusieurs états à la fois. Pour lui, ce principe n'est pas seulement vrai à l'échelle microscopique, il l'est aussi à l'échelle macroscopique. Les différents résultats de mesure possibles coexistent comme autant de réalités parallèles où tous les mondes existent.
L'interprétation d'Everett, aujourd'hui considérée par certains physiciens et qui paraissait purement métaphysique il y a peu, semble donc gagner ses lettres de noblesse scientifiques.


Une équipe internationale estime avoir découvert un premier moyen de prouver l’existence d’autres univers que le nôtre, flottant de concert dans un multivers, à partir de la carte du fond diffus cosmologique, la CMB. Cette dernière est réalisée par le WMAP, Wilkinson Microwave Anisotrope Probe, un satellite de la NASA dont la mission consiste à effectuer un relevé cartographique de notre Univers.
Les irrégularités de matières et de températures dans notre Univers seraient dues à des collisions inter-univers. Jusqu’ici, l’algorithme développé d'après les mesures du WMAP a permis de détecter quinze impacts intéressant, dont quatre très prometteurs pour la recherche, mais la CBM reste trop imprécise. Les donnés du satellite Planck, de l’Agence Spatiale Européenne ESA, lancé en 2009, promettent d’être beaucoup plus détaillées que celle du WMAP. Ces mesures devraient nous parvenir d’ici 2013, et la résolution de la nouvelle carte du fond diffus cosmologique sera trois fois supérieure à celle de la carte actuelle.


Dans ce dernier épisode, Brian Greene nous explique cette théorie aux frontières de la physique et quels sont les éléments qui incitent les scientifiques à y croire, en nous montrant à quoi pourraient ressembler ces réalités alternatives, cette vision du Cosmos. Certains de ces univers seraient presque impossibles à distinguer du nôtre, d’autres pourraient contenir des versions différentes de chacun de nous, où nous existerions mais avec des familles, des carrières et des histoires différentes. Dans d’autres encore, la réalité serait si différente de la nôtre qu'on ne pourrait plus la reconnaître.
La théorie ne sera pas facile à vérifier, mais si elle s’avère juste, elle changera radicalement notre compréhension de l’espace, du temps et de notre place dans l’Univers.


- Les 4 épisodes de la série :

LA MAGIE DU COSMOS

 


- Voir aussi :

EXISTE-T-IL UN UNIVERS PARALLÈLE ?

AUTRES DIMENSIONS et UNIVERS PARALLÈLES

TROUS NOIRS - Les clefs de l'Univers

THEORIE DES CORDES, 11è DIMENSION, LE RÊVE D'EINSTEIN

LES LIMITES DU COSMOS - L'UNIVERS 

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K
A merci , je l'attendais avec impatience celui la :)
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G
<br /> <br /> Hello,<br /> <br /> <br /> De rien !<br /> <br /> <br /> Pour qui veut voir les 4 épisodes, vous pouvez cliquer sur le lien de la série sous l'article.<br /> <br /> <br /> Bonne journée à tout le monde.<br /> <br /> <br /> <br />
N
C'est un paxadox car on ne peut pas agir sur de multivies on à une vie sur un nombre indéfinie limité il faut rentrée l'espace temps de notre calcule vie on à rien à voir avec ces dimensions<br /> d'univers on est biocéculaires le calcul sur un multivers exsite pas, ce qui donne en extérieur une base de données vies différentes on es une dimension relative mais on es biocéculaire ce qui veut<br /> dire une relation avec un ou de multivers dans une 4 dimension on ne peut voir que notre persection et non la relation dimensionnel. en quel que sorte nous somme sujet à influence de ce multivers<br /> mais pas acteur .le multivers ou univers autre nous donne une vue d'un concète via, vie de lui meme mais pas de nous même il y à ulision de disernement entre autre ,une métaphore numérique ce qui<br /> veut dire que il es possible que le language soit par les nombres et que nous multicélulaire on découvre une relation Unidensionelle ce qui deviendrais<br /> une voie.
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