PLATS CUISINÉS : LA VÉRITÉ SUR NOS PRODUITS SURGELÉS
Plats cuisinés, la vérité sur nos produits surgelés, est un reportage (1h31) de l'émission 90 minutes Enquête, qui a mené l'enquête pendant plus de six mois pour savoir ce qu'on nous vend et nous donne vraiment à manger, les trucs et astuces des industriels pour nous rendre "accros" à leurs plats, mais également ce que cachent les étiquettes. Aspartame, exhausteurs de goût, et bien d'autres, ces additifs alimentaires chimiques sont soupçonnés d’être toxiques et de créer de nombreuses maladies très graves. Patientez ou cliquez sur "start vidéo".
Facile à utiliser, rapide à préparer, idéal pour dépanner ou quand on est à court d’idées, les surgelés ont changé la vie de ces millions de français qui n’ont pas envie ou pas le temps de cuisiner. Ce produit représente la plus forte croissance du secteur alimentaire de ces 20 dernières années.
Il existe plus de 7000 références, et nous mangeons pour près de 11 milliards d’euros de produits surgelés chaque année. Au départ, le consommateur pense que ces plats sont totalement sains, équilibrés, avec des qualités nutritionnelles reconnues, en respectant toutes les règles sanitaires. Il existe différents types de plats préparés, frais, surgelés et conserve, y compris les pizzas, les pâtisseries, mais ils sont montrés du doigt car 45% de la population française présentent des maladies chroniques, obésité, cancers, pathologies cardio-vasculaires..., provenant en grande partie de l’alimentation toute industrielle. Dans les années 1960, quand ils sont apparus en France, les gens s'en méfiaient, aujourd'hui, ils sont devenus incontournables dans les congélateurs. Pourtant, entre autres, l'affaire des lasagnes à la viande de cheval a révélé les pratiques peu avouables de certains fabricants.
Prix souvent trop élevé, composition pas toujours très équilibrée, présence d’ingrédients pas très naturels, les plats cuisinés coûtent plus cher au kilogramme qu’un même plat préparé soi-même. Ainsi, par exemple, des carottes râpées bio sont vendues 10,40€/kg, alors que les faire soi-même revient à 4€/kg maximum. Le consommateur paie donc bien cher le temps qu’il économise en déléguant la préparation de ses repas. On constate aussi de fortes disparités de prix selon la qualité des ingrédients de base, la richesse de la garniture, le soin apporté à la cuisson.
90’ Enquêtes a donc mené l’enquête pendant plus de six mois pour connaître les trucs et astuces des industriels pour nous rendre "accros" à leurs "bons petits plats", mais également ce que cachent les étiquettes. Quelle est la provenance des aliments surgelés ? Pourquoi le poisson surgelé est-il 2 à 3 fois moins cher que le poisson frais ? Ce reportage s’intéresse aux produits surgelés préférés des français. Nous verrons aussi comment les produits surgelés s’invitent jusque sur les tables des restaurants, sans nous le dire bien sûr !
Plats cuisinés, est une appellation marketing qui désigne l'alimentation industrielle. On confond plats préparés avec des aliments frais et de bonne qualité, et plats préparés industriellement pour lesquels on n'a pas vraiment d'information. Sont-ce des ingrédients congelés, des ingrédients frais ? On ne sait pas vraiment....
Les produits les moins onéreux sont choisis, ce qui est normal, car les producteurs sont dans une compétition économique. La logique est : "Si ça a bon goût, c'est pas grave". Cependant, parmi ces produits bon marché, un des produits est ajouté en grande quantité, les sucres. Pourquoi ? On les ajoute car ils augmentent la sapidité. On en mange plus, et de surcroît on devient habitué à en manger plus. Les sucres ne sont pas chers, et le consommateur en mange plus lorsqu'il y en a. Ils sont bien sûr dissimulés sous des appellations inintelligibles et se présentent sur l'étiquette sous la forme d'amidon de blé, de froment, de sirop de maïs ou et à haute teneur en fructose, de dextrose, de maltose, de saccharose, de glucose, de fructose, et le sirop d'agave n'échappe pas non plus à ça même s'il est bio.
Tout cela est mauvais car cela provoque un stockage des calories. Ces appellations trompent un diabétique, et même un non diabétique, ce d'autant que l'index glycémique et la charge glycémique ne sont pas mentionnés sur les plats en question.
Les plats industriels contiennent également des colorants, des additifs chimiques et du sel en quantité. Si l'on mange des plats cuisinés tous les jours, ce n'est pas bon pour la santé. Par ailleurs, les aliments sont contenus dans des emballages en plastique et non en verre dont certains peuvent avoir des effets nocifs, comme le bisphénol A, et d'autres non connus.
Si on considère l'impact sur la santé, manger des produits industriels trop régulièrement, comme c'est le cas de beaucoup de citadins, détériore irrémédiablement la santé, ce que nous disent nombre de professionnels de santé.
L’étiquetage complexe reste difficile, voire impossible à déchiffrer. Le consommateur a intérêt à bien lire les étiquettes avant de faire son choix. Les plats cuisinés contiennent des additifs souvent issus de la chimie de synthèse, qui facilitent le travail de l’industriel, et permettent de prolonger la conservation de ces aliments, renforcer leur goût et améliorer leur aspect. Mais ces composants sont tout sauf naturels : Epaississants, émulsifiants, acidifiants, stabilisants, conservateurs, désignés par des codes énigmatiques comme E1414, E472b, E450, E331, E252, etc. Le problème, c’est qu’un consommateur ne se contente pas d’un seul produit par jour, et peut donc approcher, voire dépasser les Doses Journalières Admissibles d’additifs parce qu’elles consomment en grandes quantités des aliments contenant les mêmes additifs. D’autre part, les personnes à corpulence mince ou maigre, ou les enfants, sont plus sensibles aux doses reçues.
La solution passerait par une vigilance accrue, une meilleure législation, avec l’étiquetage du produit qui devrait être ainsi profondément modifié pour mieux informer le consommateur, ainsi qu’un retour aux principes simples de son alimentation, cuisiner avec des produits locaux et de saison, ou se tourner vers des produits bio délavés de toutes substances chimiques.
Les reproches ne cessent de se multiplier contre les aliments industriels. Même si ce n’est pas le fait de consommer de temps en temps ces plats industriels qui va être facteur de déclenchement de maladies, c’est surtout l’accumulation régulière de cette alimentation principalement chimique qui représente un risque réel pour la santé.
Trop gras, trop sucrés, ils sont accusés de favoriser l'épidémie mondiale d'obésité. La courbe ascendante de celle-ci suivant, dans tous les pays, l'installation des industries agro-alimentaires et de leurs circuits de distribution. Trop salés, on leur reproche de favoriser l'hypertension. Les additifs chimiques de toutes sortes dans les aliments industriels sont riches, soit par nécessité de sécurité bactérienne, soit pour le goût, soit pour leur donner un meilleur aspect plus vendeur, c'est ce pourquoi ils font l'objet de vives critiques de la part des nutritionnistes et docteurs...
- Voir aussi :
PLATS PRÉPARÉS : QUE CACHENT-ILS ? - Enquête
LES ALIMENTEURS - Le lobby avant tout
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