L'EMPIRE DU SYSTÈME SOLAIRE - La bulle bleue

Publié le par Galaxien

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La bulle bleue, est un documentaire (0h50) qui explore les différentes atmosphères du Système solaire, dont l'analyse de ce qui fait la particularité de la nôtre, participante à l'éclosion de la vie sur Terre. Épisode N°3.

 
Seuls quelques privilégiés, astronautes ou pilotes, ont vu la mince ligne bleue de notre atmosphère de leurs propres yeux et sont conscients de sa fragilité.
L'atmosphère terrestre protège et permet la vie sur Terre. Cette couche sert aussi de bouclier contre les rayonnements solaires et les astéroïdes.
La Terre est la plus grande des planètes intérieures. C'est la seule planète largement recouverte d'eau et dont l'atmosphère est essentiellement constituée d'azote et d'oxygène. Ces facteurs, joints à une température hospitalière, font de la Terre le foyer idéal de toutes les formes de vie que nous connaissons. On peut constater que l'apparition de la vie à changé l'évolution de notre planète parce que les premières plantes et bactéries ont produit la majeure partie de l'oxygène que nous respirons.

 
Dans le Système solaire, chaque planète possède sa propre atmosphère. L’une des caractéristiques les plus frappantes des planètes du Système solaire est la grande diversité dans la composition de leur atmosphère, depuis les planètes gazeuses géantes dominées par l’hydrogène et l’hélium, à Vénus qui en possède la plus toxique, et Mars, dont l’atmosphère est principalement constituée de dioxyde de carbone, en passant par le méthane de Titan, le plus gros satellite de Saturne, et bien sûr le cas très particulier de la Terre et de son oxygène. Mercure, la plus proche du Soleil, a perdu la sienne.
 
Les atmosphères de Vénus, Mars et de la Terre, trouvent leur origine dans le phénomène de dégazage volcanique, par lequel les gaz emprisonnés dans les roches lors de la formation de la planète se sont progressivement libérés par l’intermédiaire d’éruptions volcaniques. Les trois principaux gaz en jeu sont la vapeur d’eau (H2O), le dioxyde de carbone (CO2) et le dioxyde de souffre (SO2). Mais bien que les trois atmosphères soient nées du même mécanisme, elles ont rapidement divergé et donné naissance à des conditions très différentes, avec un enfer de CO2 à une température de 460 degrés sur Vénus, une atmosphère de CO2 très tenue sur Mars, et un environnement sur Terre marqué par la présence de la vie.

 
La capacité d’une planète ou d’un satellite à retenir une atmosphère dépend de plusieurs paramètres. Les atomes ou molécules susceptibles de former une atmosphère sont sujets à une agitation d’origine thermique. Celle-ci leur donne en quelque sorte une vitesse moyenne de déplacement qui est à comparer à la vitesse de libération de la planète, c’est-à-dire la vitesse minimale qu’un objet doit dépasser pour pouvoir échapper à l’attraction gravitationnelle, soit par exemple, 11,2 kilomètres par seconde pour la Terre.
Comme l’atmosphère d’une planète est constituée de molécules ne pouvant pas s’échapper, on peut montrer, en comparant agitation thermique et vitesse de libération, que la composition de l’atmosphère dépend principalement de la masse du corps, de sa taille et de sa température, donc de sa distance au Soleil.
 
Dans le Système solaire, trois cas de figure apparaissent. D’abord les corps qui n’ont pas été capables de conserver une atmosphère appréciable, généralement à cause d’une faible masse, donc d’une faible gravité. Il s’agit de Mercure, de la Lune, de Pluton, et de tous les satellites du Système solaire, à l’exception notable de Titan. Ensuite, les corps très massifs capables de retenir tous les types de gaz, en particulier l’hydrogène et l’hélium sont Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Pour finir, le cas des planètes ou satellites ayant soit une masse intermédiaire, soit une très basse température comme Vénus, la Terre, Mars et Titan. Ces quatre corps ont perdu l’hydrogène et l’hélium, mais ont réussi à retenir des gaz plus lourds comme le dioxyde de carbone ou la vapeur d’eau.

 
A part Vénus, la Terre, Mars et les planètes géantes, Titan est le dernier corps du Système solaire à posséder une atmosphère significative, principalement constituée d’azote, avec également une proportion de méthane. L’azote provient de la destruction, sous l’effet des rayons ultraviolets du Soleil, de molécules d’ammoniac (NH3), un composé abondant dans les régions externes du Système solaire. La présence de méthane est plus mystérieuse car ce gaz devrait disparaître en à peine une dizaine de millions d’années s’il n’était pas renouvelé en permanence. Une source de méthane à l’intérieur de la planète doit donc exister, et c’est là un des sujets d’étude de la mission Cassini-Huygens.
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- Les 5 épisodes de la série L'Empire du Système solaire :

N° 1 : La puissance du Soleil
N° 2 : Du chaos à l'ordre
N° 3 : La bulle bleue
N° 4 : Equilibre fragile
N° 5 : Une vie ailleurs ?

 

 

- Voir aussi :

L'ORIGINE DE L'ATMOSPHÈRE : La planète miracle

PLANÈTE TERRE : L’Odyssée des Origines

LES SECRETS DES SONDES SPATIALES - L’Univers et ses mystères

QU'EST-CE QUE L'UNIVERS ? - La Fabuleuse Histoire de la Science

FUTUR SPATIAL : Voyage humain dans notre système solaire

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E
<br /> J'ai vu cette épisode ce week-end (tard) sur arté. Je connaissais pas la série qui d'après cette vidéo m'a l'air forte intéressante. Je vais du coup regardé les autres ici et je vous remercie.<br />
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J
<br /> Je trouve que les documentaires de BBC sont en général toujours très bonne qualité, merci Galaxien.<br />
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